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Actualités - CHRONOLOGIE

Iran Législatives tendues, mais sans enjeux aujourd'hui à Téhéran

Le deuxième tour des législatives à Téhéran se tient aujourd’hui dans un climat politique très tendu. Les arrestations et les menaces d’arrestation visant les intellectuels et les avocats se multiplient. Deux sièges sont à pourvoir, dont les résultats avaient été annulés précédemment, tandis qu’une future partielle devra désigner le successeur de l’ancien président Ali Akbar Hachémi-Rafsandjani, qui avait démissionné quelque temps après son élection au Majlis (Parlement). Ce scrutin ne modifie en rien l’équilibre politique du pays, pas plus que celui de la capitale. Vingt-sept députés (sur les 30 attribués à la capitale) ont été confirmés, presque tous ralliés au président Khatami. Quatre candidats, tous réformateurs, sont en lice pour les deux sièges. La campagne pour ce deuxième tour s’est déroulée dans une atmosphère de tension alors que la participation escomptée est faible. Parallèlement à la suspension de certains journaux, la justice a procédé à des arrestations en nombre. Fin avril, plusieurs participants à une conférence jugée «anti-islamique» par la justice, à Berlin, ont été arrêtés, dont une avocate et une éditrice. Mercredi, deux avocats célèbres, Me Mohsen Rahami et Me Chirine Ebadi, ont été arrêtés dans le cadre d’une enquête sur une affaire de «fausses vidéocassettes» accusant des personnalités du régime d’implication dans des «activités terroristes».
Le deuxième tour des législatives à Téhéran se tient aujourd’hui dans un climat politique très tendu. Les arrestations et les menaces d’arrestation visant les intellectuels et les avocats se multiplient. Deux sièges sont à pourvoir, dont les résultats avaient été annulés précédemment, tandis qu’une future partielle devra désigner le successeur de l’ancien...