Liban-Sud - La Finul se déploiera après l'élimination des violations La ligne bleue limite provisoire du retrait

Soucieux de faciliter la mission de l’Onu dans la bande frontalière sud, le Liban a reconnu (avec réserve toutefois) la « ligne bleue » définie par les Nations unies comme limite provisoire du retrait israélien et accepté le déploiement de la Finul dans la bande frontalière, mais à la seule condition que les empiétements israéliens sur cette ligne soient réglés et tout en se réservant le droit de réclamer l’élimination des violations de la frontière internationale. La deuxième phase du mécanisme prévu dans la résolution 425, qui comporte le déploiement de la force internationale dans la zone évacuée par l’État hébreu au sud du pays, sera donc appliquée aussitôt que l’Onu aura confirmé le retrait israélien jusqu’à la «ligne bleue», sur laquelle les experts des Nations unies ont recensé cinq empiétements israéliéns. L’assouplissement de l’attitude de Beyrouth, qui exigeait que la frontière de 1923 soit considérée comme étant la ligne de retrait, va dans le sens de l’engagement pris par les autorités libanaises de coopérer au maximum avec les Nations unies pour une application totale de la 425, a-t-on souligné de sources politiques bien informées, en affirmant que le Liban est conscient que le règlement des empiétements à la frontière internationale risque de prendre un temps indéterminé.