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Actualités - CHRONOLOGIE

Algérie - Le président est en visite d'Etat à Paris Bouteflika appelle les investisseurs à rééquilibrer les rapports franco-algériens

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a appelé hier jeudi les entreprises françaises à rééquilibrer les relations économiques entre la France et l’Algérie, en accroissant leurs investissements directs dans son pays. M. Bouteflika s’exprimait devant une centaine de patrons réunis par le Mouvement des entreprises de France (Medef, ex-CNPF) à Paris, au 2e jour de sa visite d’État en France. Il a relevé que les relations financières franco-algériennes avaient dégagé un solde de 1,4 milliard de dollars en 1999 en faveur de la France, et souligné la «nécessité de stimuler les flux de capitaux» français vers l’Algérie pour les rééquilibrer. Tous les secteurs de l’économie algérienne, y compris les hydrocarbures, sont ouverts aux étrangers, en particulier français, mais ces derniers ne doivent pas cantonner leurs projets au riche bassin pétrolier de Hassi Messaoud, a averti M. Bouteflika. Les Américains, «ont su jouer et ont eu la main heureuse» en explorant de nouvelles zones pétrolières, a-t-il rappelé, s’exprimant en français. Les entreprises françaises peuvent contribuer «de manière essentielle au renouvellement» des rapports franco-algériens. Il a annoncé la «très prochaine finalisation» d’un programme d’ouverture du capital et de privatisation en Algérie, base de partenariats avec des opérateurs étrangers. Plusieurs dizaines d’entreprises publiques figurent sur cette liste, a-t-on indiqué de source algérienne. Des partenariats avec des groupes étrangers ont commencé à voir le jour notamment dans la chimie et la pharmacie, mais l’Algérie attend un engagement plus massif des investisseurs étrangers, notamment Français, pour relever son économie grevée par huit ans de guerre civile. Premier fournisseur et 3e client de l’Algérie, la France a affiché un excédent d’environ 6,5 mds FF (990 M EUR) en 1999 avec ce pays. Un chiffre qui ne tient pas compte des échanges parallèles («commerce de la valise» regroupant les marchandises introduites hors douanes), estimés entre 2 et 3 mds FF/an. Ils constituent un des moyens de survie des milliers de jeunes chômeurs (30 % de la population active).
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a appelé hier jeudi les entreprises françaises à rééquilibrer les relations économiques entre la France et l’Algérie, en accroissant leurs investissements directs dans son pays. M. Bouteflika s’exprimait devant une centaine de patrons réunis par le Mouvement des entreprises de France (Medef, ex-CNPF) à Paris, au 2e jour de sa...