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Actualités - CHRONOLOGIE

Des travailleurs thailandais remplacent les libanais dans le nord d'Israël

Des immigrés asiatiques ont remplacé les Libanais dans les villes du nord d’Israël après le retrait de l’armée israélienne du Liban-Sud, a indiqué hier un responsable israélien. Environ un tiers des 600 à 700 hommes et femmes qui étaient employés à la cueillette des pommes, des pêches, des prunes et des avocats dans les fermes, près de la localité frontalière de Metoulla, ont été remplacés par des Thaïlandais, a précisé le maire de la ville, Koby Katz. «Nous avons fait venir des ouvriers d’Asie pour résoudre notre problème après le retrait mais nous espérons que les Libanais pourront revenir», a-t-il dit à l’AFP. Quelque 3 000 habitants du Liban-Sud travaillaient dans le nord d’Israël avant le retrait de l’armée israélienne le mois dernier après 22 ans d’occupation. Depuis le retrait, les points de passage sont fermés et l’armée israélienne interdit à la population de s’approcher des barbelés marquant la frontière, pour empêcher toute violence. Des responsables militaires israéliens ont indiqué à l’AFP qu’avant le retrait, ils étaient prêts à laisser la frontière ouverte aux Libanais qui auraient voulu travailler en Israël, mais il aurait fallu une volonté politique de part et d’autre. Soixante pour cent des Libanais travaillant en Israël étaient des femmes, et la plupart était employé dans l’hôtellerie ainsi que dans la construction et l’agriculture, selon les statistiques officielles israéliennes. Ces emplois étaient considérés comme une compensation pour les familles dont un membre était enrôlé dans l’Armée du Liban-Sud (ALS) ou ceux dont un proche avait été tué ou blessé dans les rangs de l’ALS. La majorité des Libanais qui travaillaient en Israël gagnaient environ 25 dollars par jour. Ils arrivaient le matin à Metoulla et retournaient au crépuscule dans leur village.
Des immigrés asiatiques ont remplacé les Libanais dans les villes du nord d’Israël après le retrait de l’armée israélienne du Liban-Sud, a indiqué hier un responsable israélien. Environ un tiers des 600 à 700 hommes et femmes qui étaient employés à la cueillette des pommes, des pêches, des prunes et des avocats dans les fermes, près de la localité frontalière de...