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Actualités - CHRONOLOGIE

Védrine dément avoir mis en doute l'aptitude de Bachar à gouverner Fausse note diplomatique à Paris

La première journée de Bachar el-Assad au lendemain de sa quasi-consécration comme futur maître de la Syrie a connu une fausse note venue de France dont le président, Jacques Chirac, avait été pourtant le seul chef d’État occidental à venir aux obsèques, mardi, de Hafez el-Assad. Les déclarations attribuées au chef de la diplomatie française Hubert Védrine qui s’interrogeait sur les capacités de Bachar à gouverner la Syrie ont tranché hier avec les bonnes opinions qu’il a recueillies la veille à l’occasion des obsèques de son père. Le Quai d’Orsay a démenti rapidement les propos prêtés à M. Védrine par le porte-parole du gouvernement français, Daniel Vaillant. «Bachar accédera très probablement au pouvoir, la question qui se pose est de savoir s’il pourra l’exercer durablement», avait déclaré le porte-parole en rendant compte de la communication de M. Védrine au Conseil des ministres sur la situation internationale. M. Védrine se serait aussi demandé «si des évolutions souhaitables seront possibles sous l’autorité de Bachar, avec l’incertitude concernant la reprise des pourparlers» avec Israël. Les propos du chef de la diplomatie française, même démentis, créent une impression de confusion au moment où la France souhaite jouer un rôle encore plus actif au Proche-Orient. Ils interviennent après le malaise provoqué dans le monde arabe par les déclarations du Premier ministre français Lionel Jospin qui avait qualifié de «terroristes» les attaques du Hezbollah libanais, allié de Damas, contre Israël.
La première journée de Bachar el-Assad au lendemain de sa quasi-consécration comme futur maître de la Syrie a connu une fausse note venue de France dont le président, Jacques Chirac, avait été pourtant le seul chef d’État occidental à venir aux obsèques, mardi, de Hafez el-Assad. Les déclarations attribuées au chef de la diplomatie française Hubert Védrine qui...