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Actualités - CHRONOLOGIE

Le savoir-faire phénicien dans l'Illiade d'Homère (photos)

Les poèmes homériques composés à un moment où le commerce de Phéniciens était florissant, à une époque de thalassocratie phénicienne, nous conservent le souvenir de ce merveilleux artisanat. C’est Achille, plaçant sous les yeux des Argiens le prix de la course : «D’abord une urne d’argent contenant six mesures, la plus belle de toutes celles qui existent sur la terre, car les ingénieux Sidoniens l’ont merveilleusement ornée, et des Phéniciens qui la transportaient sur les sombres flots s’étant arrêtés au port de Lemnos, en ont fait présent à Thoas». Quelque amplifiée que soit la description, elle atteste la supériorité des Phéniciens dans ce genre de travail, au moins aux yeux des Grecs qui ont pu considérer les vendeurs comme des producteurs. De même pour les étoffes, ce sont les brodeuses de Sidon auxquelles on attribue les plus précieux travaux : «Hécube descend dans sa chambre parfumée, où sont les voiles artistement variés, œuvre des femmes de Sidon que Paris lui-même amena de la Phénicie, lorsqu’il eut navigué sur la vaste mer, dans ce voyage où il revit Hélène, issue d’un père puissant. C’est le plus beau par ses couleurs variées, c’est aussi le plus grand ; il brille comme un astre et il est placé au-dessous de tous les autres».
Les poèmes homériques composés à un moment où le commerce de Phéniciens était florissant, à une époque de thalassocratie phénicienne, nous conservent le souvenir de ce merveilleux artisanat. C’est Achille, plaçant sous les yeux des Argiens le prix de la course : «D’abord une urne d’argent contenant six mesures, la plus belle de toutes celles qui existent sur la terre,...