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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Droits de l'homme Aujourd'hui 26 juin, journée mondiale contre la torture

Le Comité de suivi pour le soutien des détenus libanais dans les prisons israéliennes (centre de Khiam pour la réadaptation des victimes de la torture) a publié hier un communiqué rappelant que l’Assemblée générale de l’Onu avait, le 12 décembre 1997, décrété le 26 juin comme étant la journée mondiale contre la torture. Le but de cette journée, précise le communiqué, est de rendre hommage aux victimes de la torture et de créer, avec eux et pour eux, des mouvements de solidarité afin d’interpeller l’opinion publique sur cette violation extrême des droits de l’homme. «Les États qui pratiquent la torture bafouent d’une façon totale la notion de droit», indique le texte. Et au-delà, il s’agit, pour ce comité, d’appliquer fermement cette lutte contre la torture dans tous les pays qui continuent de la pratiquer impunément. D’autre part, note le communiqué, la convention pour la lutte contre la torture demande notamment que les «circonstances exceptionnelles – guerre, menaces de guerre, instabilité politique intérieure ou toute autre situation d’urgence» – ne justifient en aucun cas l’utilisation de la torture. Au Liban, la célébration de cette journée mondiale contre la torture revêt un caractère particulier, poursuit le communiqué, en raison des «sales sévices» endurés par la population au temps de l’occupation israélienne. «Nous avons souffert des pires tortures physiques et psychologiques et la prison de Khiam a été un des symboles de la violation des droits de l’homme dans le monde, une prison où ont été parqués plus de 2000 Libanais». Et à ce sujet, le centre de Khiam pour la réadaptation des victimes de la torture demande l’application des points suivants : – Lutter pour l’interdiction par la Constitution de la torture et organiser des colloques réunissant victimes, juristes, médecins, journalistes et intellectuels pour sensibiliser l’opinion publique à cette violation ignoble des droits de l’homme, ainsi qu’à l’absence de sanctions à l’encontre de certains tortionnaires toujours en liberté. – Assurer le suivi psychologique des victimes de la torture, faciliter leur réadaptation, leur réinsertion et continuer à les soutenir en clamant notre solidarité avec l’ensemble des hommes et des femmes à travers le monde qui ont été ou qui continuent à être torturés. – Présenter, au nom des rescapés des centres israéliens de détention et surtout au nom de ceux qui y ont trouvé la mort, une plainte au Comité des Nations unies pour la lutte contre la torture et demander au Fonds international d’assistance aux victimes leur dédommagement. – Œuvrer à la création d’un Tribunal international de Khiam, afin de juger les dirigeants israéliens responsables des crimes perpétrés à l’encontre du peuple libanais – massacres, enlèvements et arrestations arbitraires. – Établir des statistiques précises relatives à ceux qui ont croupi dans les geôles israéliennes, archiver leurs témoignages, ainsi que les attestations médicales. – Demander au gouvernement, aux ONG, au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), ainsi qu’aux centres de réadaptation, arabes et internationaux, de soutenir la construction du centre de Khiam pour la réadaptation des victimes de la torture.
Le Comité de suivi pour le soutien des détenus libanais dans les prisons israéliennes (centre de Khiam pour la réadaptation des victimes de la torture) a publié hier un communiqué rappelant que l’Assemblée générale de l’Onu avait, le 12 décembre 1997, décrété le 26 juin comme étant la journée mondiale contre la torture. Le but de cette journée, précise le...