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Actualités - CHRONOLOGIE

Communautés - Visite pastorale du chef de l'Eglise maronite dans le Metn Le patriarche maronite plaide pour un Liban réconcilié (photos)

Une fois de plus, le patriarche maronite a pris la défense hier des ex-miliciens pro-israéliens incarcérés ou ayant fui le Liban, et auxquels la justice reproche d’avoir collaboré avec Israël. «Les habitants du Sud, qui se sont rendus à l’État, l’ont fait dans la confiance qu’ils seront traités avec justice et miséricorde (…), Ils méritent donc que leur cas soit examiné comme tel, loin de tout esprit de vindicte», a-t-il dit, au cours d’une homélie prononcée à Bkerké. Et le patriarche de rappeler que ces arrestations ont de graves conséquences sociales, dans la mesure où les Libanais arrêtés laissent derrière eux des familles privées de toutes ressources. Et d’ajouter, «que ceux qui ont fui le Liban et envisagent de rentrer et de se rendre à la justice ne seront pas encouragés à le faire, s’ils constatent que la confiance de ceux qui se sont rendus a été trahie». «N’est-il pas temps que le Liban existe comme société réconciliée, dont les fils seront libres de se mettre au service du redressement du Liban ?», s’est enfin demandé le patriarche. D’Antélias à Bherdok Le patriarche devait reprendre le thème de la défense des habitants du Sud, au cours d’une visite pastorale qu’il a effectuée hier dans la région du Metn. Au cours de sa visite, le chef de l’Église maronite devait visiter tour à tour les paroisses d’Antélias, de Beit el-Chaar, de Mazraat Yachouh et de Kornet el-Hamra, pour enfin aboutir au couvent Saint-Georges de Bherdok, près de Kornet el-Hamra, une bâtisse du XVIIe siècle qui vient d’être rénovée et qui sera mise au service des groupes de prière et des mouvements de jeunesse. À Antélias, le patriarche est arrivé dans la voiture vitrée, copiée sur celle du pape, et qui lui avait été offerte par la ville de Baabda. Il a été accueilli, fanfare en tête, par les édiles de la ville, l’évêque maronite d’Antélias Youssef Béchara et le père Antoine Rajeh et le responsable de la paroisse d’Antélias. Dans une intervention remarquée à Beit el-Chaar, le patriarche maronite a comparé le Liban à un père ou une mère. «Quand un père ou une mère atteignent l’âge de la vieillesse, on ne les abandonne pas. Au contraire, on les entoure de soins et de respect. Au demeurant, le Liban ne vieillira pas, puisque ses générations sans cesse se renouvellent», a déclaré le patriarche. Le chef de l’Église maronite a également fait halte devant l’école des Sœurs du Rosaire, avant d’atteindre le site enchanteur du couvent de Bherdok, au voisinage d’une pinède déclarée réserve naturelle. Dans ce couvent, où il a célébré une messe en plein air, en présence d’une foule nombreuse, et notamment du fils du chef de l’État, Émile Émile Lahoud. Mgr Sfeir a achevé sa visite pastorale au Metn, la première qu’un patriarche maronite effectue, depuis le patriarche Arida, par l’inauguration, à Kornet Chehouane, de la «Maison des maronites de Chypre».
Une fois de plus, le patriarche maronite a pris la défense hier des ex-miliciens pro-israéliens incarcérés ou ayant fui le Liban, et auxquels la justice reproche d’avoir collaboré avec Israël. «Les habitants du Sud, qui se sont rendus à l’État, l’ont fait dans la confiance qu’ils seront traités avec justice et miséricorde (…), Ils méritent donc que leur cas soit...