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Actualités - CHRONOLOGIE

Paris - La 425, en attendant la 520 Une manifestation aouniste dispersée à Nahr el-Kalb (photos)

Les forces de l’ordre ont empêché hier plusieurs centaines de militants du Courant national libre (CNL) de participer à une manifestation symbolique contre la présence syrienne au Liban. Les militants aounistes voulaient installer deux plaques commémoratives sur les rochers situés à l’embouchure de Nahr el-Kalb, là où a été immortalisé, dans le roc, le passage au Liban de tous les conquérants, des pharaons aux Français. La première plaque commémore l’évacuation des troupes israéliennes, le 24 mai 2000, alors que «la seconde restera vide en attendant de pouvoir y graver la date de l’évacuation des troupes syriennes», avait indiqué un communiqué publié vendredi par le CNL. Les manifestants sont arrivés à Nahr el-Kalb en voiture et ont aussitôt déployé une banderole portant la mention : «La résolution 425 a été appliquée, la 520 attend de l’être». La résolution 425 appelle au retrait de l’armée israélienne du Liban et la 520 à l’évacuation de toutes les troupes non libanaises. Dans un communiqué distribué hier à la presse à l’issue de la manifestation, le CNL s’étonne de la présence sur les lieux de «plusieurs centaines d’éléments de la brigade antiémeutes, de l’armée, des FSI et des services de renseignements», alors que «le Liban-Sud et son peuple sont abandonnés au bon vouloir des forces de facto». Le CNL a également distribué le texte de la déclaration initialement prévue après l’installation des deux plaques et selon laquelle «certains nous accusent d’être les ennemis de la Syrie, d’autres nous traitent d’extrémistes et d’ultranationalistes et même de provocation et de mauvais minutage. «À cela, nous répondons que la provocation et l’agression résident dans le fait d’imposer l’occupation à un pays, de le priver de sa libre décision, d’écraser son peuple et d’exercer une mainmise sur ses institutions».
Les forces de l’ordre ont empêché hier plusieurs centaines de militants du Courant national libre (CNL) de participer à une manifestation symbolique contre la présence syrienne au Liban. Les militants aounistes voulaient installer deux plaques commémoratives sur les rochers situés à l’embouchure de Nahr el-Kalb, là où a été immortalisé, dans le roc, le passage au Liban...