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Actualités - CHRONOLOGIE

L'échéance des législatives impose un règlement rapide des litiges frontaliers

Le temps presse. En effet, il s’agit pour le gouvernement libanais de faire face à toutes les difficultés qu’entraînent le litige frontalier avec l’État hébreu avant le 20 août prochain, date du début des élections législatives. À partir de la deuxième quinzaine du mois de septembre, Beyrouth connaîtra de plus en plus de difficultés à gérer la situation au Sud, alors qu’il faudra former un nouveau Cabinet conforme aux résultats du scrutin. Des responsables ont énuméré les défis que le gouvernement actuel doit à tout prix relever avant l’échéance électorale : – Les agressions israéliennes dont sont victimes les civils qui s’approchent de la ligne de démarcation entre les deux pays. Si de telles exactions se répètent, nul ne sait à quelle escalade de violence elles pourraient aboutir. – L’attente du rapport que le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan doit élaborer au sujet des violations israéliennes à la frontière. Si ce rapport est incomplet, les autorités libanaises reviendront à la charge pour manifester leur détermination à récupérer l’ensemble du territoire. – Si le gouvernement persiste à empêcher tout redéploiement de la Finul au Sud tant qu’Israël n’aura pas mis fin à ses empiètements, on peut craindre de nouvelles pressions américaines. Selon des sources diplomatiques, les États-Unis refuseraient alors d’organiser une conférence des pays donateurs à Beyrouth, alors que la France insiste pour qu’elle se déroule à Paris. À l’occasion de la réunion que M. Annan a tenue lundi dernier à Baabda avec les dirigeants libanais, un compromis a fini par être trouvé, prévoyant que dans une première étape, les ambassadeurs des cinq membres permanents du Conseil de sécurité se retrouveront à Beyrouth pour débattre de la contribution de leurs gouvernements respectifs à la reconstruction des zones libérées. Le mandat de la Finul Par ailleurs, de mêmes sources on indique que les représentants des Cinq se sont entendus avec le secrétaire général Kofi Annan pour prolonger de six mois supplémentaires le mandat de la Finul, l’application de la résolution 425 de manière définitive nécessitant une telle mesure. Il y a ainsi plusieurs raisons à cette décision de prolonger le mandat de la force onusienne : ouvrir la voie à une reprise des négociations de paix syro-israéliennes ; consolider la sécurité au Sud et désamorcer les quelque 130 000 mines plantées dans les régions de la bande frontalière. On apprend à ce sujet que la force suédoise spécialisée dans le déminage devrait arriver à Beyrouth samedi prochain. Son intégration rapide à la Finul est d’autant plus indispensable que l’opération de déminage est de plus en plus réclamée aussi bien par la population que par le commandement des Casques bleus. Néanmoins, la question est de savoir si l’équipe suédoise pourra venir renforcer les effectifs de la Finul au cas où l’État hébreu persisterait dans ses violations territoriales.
Le temps presse. En effet, il s’agit pour le gouvernement libanais de faire face à toutes les difficultés qu’entraînent le litige frontalier avec l’État hébreu avant le 20 août prochain, date du début des élections législatives. À partir de la deuxième quinzaine du mois de septembre, Beyrouth connaîtra de plus en plus de difficultés à gérer la situation au Sud,...