Actualités - CHRONOLOGIE
Au téléphone avec Lahoud : un avenir meilleur pour nos enfants ... puis le silence
le 11 juin 2000 à 00h00
La disparition du président Hafez el-Assad a pris de court les responsables au Liban, à l’exception du président Émile Lahoud, qui a affirmé avoir vécu, au téléphone, le dernier moment du chef de l’État syrien. À son fils et successeur présomptif Bachar el-Assad, le président Lahoud a révélé dans son télégramme de condoléances qu’il était en train de s’entretenir au téléphone, vers midi, de l’avenir du Liban et de la Syrie, avec son père, lorsque celui-ci a été foudroyé par l’attaque qui l’a emporté. «Notre destin est de construire pour nos enfants un avenir qui les rassure et notre devoir est de leur donner un héritage meilleur que celui que nous avons eu», a été la dernière phrase du président Assad. Au silence qui lui a succédé, le président Lahoud a compris que quelque chose de grave s’était produit. M. Rafic Hariri a parlé, pour sa part, d’une «immense perte», tout en se disant convaincu que Bachar el-Assad saura poursuivre l’œuvre de son père et moderniser la Syrie. L’ancien président de la République Amine Gemayel a estimé que la disparition du président Hafez el-Assad va accélérer le changement de cap de la politique syrienne au Liban.
La disparition du président Hafez el-Assad a pris de court les responsables au Liban, à l’exception du président Émile Lahoud, qui a affirmé avoir vécu, au téléphone, le dernier moment du chef de l’État syrien. À son fils et successeur présomptif Bachar el-Assad, le président Lahoud a révélé dans son télégramme de condoléances qu’il était en train de...
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