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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - L'opération pourrait s'achever aujourd'hui, affirme Eckhard La Finul commence à vérifier le retrait israélien

Les Casques bleus ont commencé hier peu après 16h à patrouiller de part et d’autre de la frontière libano-israélienne pour vérifier que le retrait israélien du Liban-Sud est effectif, a-t-on appris auprès de la Finul. «Le problème avec les Israéliens a été réglé», a déclaré un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban. Les équipes, accompagnées d’officiers libanais ou israéliens, selon le côté de la frontière inspectée, ont entamé leur travail vers 16h15, a-t-il précisé. Pour cette première journée, «quatre équipes» devaient poursuivre leur travail de vérification «jusqu’au coucher du soleil», a-t-il indiqué. L’Onu attendait depuis mercredi matin une réponse d’Israël au sujet du tracé de la ligne de retrait près du kibboutz de Misgav Am, sur lequel une différence d’interprétation était apparue entre experts de l’Onu et Israéliens. La présidence du Conseil israélienne a publié jeudi après-midi un communiqué se bornant à demander à la Finul «qu’elle dépêche au plus tôt des équipes de vérification, qui pourront confirmer qu’Israël s’est positionné sur la frontière internationale conformément à la résolution 425». Cette affaire a retardé les opérations de la Finul, qui auraient dû démarrer mercredi, comme l’avait annoncé mardi à Beyrouth l’envoyé spécial de l’Onu pour le Proche-Orient, Terjé Roed-Larsen, à l’issue de sa mission. Avant le communiqué israélien, le porte-parole de la Finul Timor Goksel avait minimisé la portée du retard, affirmant que l’«on ne peut parler de différend». «Les Israéliens n’ont pas émis de refus, ils ont seulement demandé un délai pour donner leur réponse et nous attendons», avait-il souligné. Lors de la délimitation de la ligne de retrait par l’Onu, le Liban a émis des réserves sur trois endroits de la frontière : Misgav Am, Rmeich et Metoulla. Le kibboutz de Misgav Am, dans la région dite du «Doigt de la Galilée» avait notamment «débordé à l’ouest» sur le Liban, selon une source officielle libanaise. Jusqu’à il y a vingt ans, la frontière internationale constituait également la clôture du kibboutz de Misgav Am, mais à la suite d’une infiltration d’un commando venu du Liban qui a tué 3 membres du kibboutz, l’armée a érigé, à 300 mètres en territoire libanais, une nouvelle clôture-frontière tout en maintenant l’ancienne, et patrouillé depuis dans le no man’s land situé entre les deux, selon des sources israéliennes citées par l’AFP. Mais à la suite du retrait, les membres du kibboutz ont refusé que leur clôture soit également la frontière. L’armée a donc érigé entre les deux, à une vingtaine de mètres en territoire libanais, une nouvelle clôture, selon les mêmes sources. Dans le secteur en question, il n’était pas possible de vérifier depuis le Liban la réalité des travaux israéliens, d’autant que le terrain est miné. Toutefois, même s’il se vérifiait que les Israéliens, pour satisfaire aux exigences de l’Onu, avaient respecté le tracé de la ligne de retrait, le Liban maintiendra sa réserve sur Misgav Am, a-t-on expliqué de source officielle libanaise. La réserve émise par le Liban porte sur un autre endroit sur lequel le kibboutz a empiété, a-t-on précisé. Les précisions de l’Onu à New York À New York, le porte-parole de l’Onu Fred Eckhard affirmait hier que les équipes des Nations unies pourraient terminer vendredi la vérification du retrait israélien. «La mission de l’Onu a indiqué qu’il était improbable que tout le travail de vérification nécessaire puisse être terminé ce soir. Mais les Nations unies s’attendent à ce que cela soit achevé dans un délai relativement court, peut-être demain», a dit M. Eckhard. Une fois ce travail achevé, le commandant de la Finul, le général Seth Kofi Obeng, informera le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan. Celui-ci notifiera à son tour par lettre le Conseil de sécurité qu’Israël a appliqué la résolution 425 qui exige un retrait total. Le porte-parole a d’autre part indiqué que M. Annan s’était entretenu jeudi matin avec son envoyé spécial au Proche-Orient, Terjé Roed-Larsen, qui lui a rendu compte de sa mission de deux semaines au Liban, en Israël et en Syrie.
Les Casques bleus ont commencé hier peu après 16h à patrouiller de part et d’autre de la frontière libano-israélienne pour vérifier que le retrait israélien du Liban-Sud est effectif, a-t-on appris auprès de la Finul. «Le problème avec les Israéliens a été réglé», a déclaré un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban. Les équipes,...