Une imprévoyance impardonnable, un manque de fuel à la centrale de Jiyeh, est à l’origine d’un sévère rationnement du courant électrique dans de nombreuses régions. Et comme un malheur n’arrive jamais seul – au Liban plus qu’ailleurs – ce rationnement est aggravé par une panne de turbine à Zouk, qui s’est produite alors même qu’une seconde turbine de cette centrale a été arrêtée pour entretien. Les effets conjugués de ces trois causes se font durement sentir, en raison de la distribution anarchique et du rationnement capricieux du courant qui les accompagnent. Dans beaucoup de régions, les petits moteurs auxiliaires et les générateurs de quartier ont en effet disparu. Mais les coupures imprévues et prolongées n’entraînent pas seulement des désagréments. Ils occasionnent aussi des dommages à l’économie. Le chef du gouvernement a adressé une note à l’Inspection centrale lui demandant de déterminer les responsabilités dans ce flagrant cas d’imprévoyance. Car personne n’accepte d’endosser la responsabilité de cette situation chaotique, l’EDL et les distributeurs de combustible s’accusant mutuellement d’être à l’origine du retard dans la livraison de fuel. La situation ne reviendra à la normale qu’au début de la semaine prochaine. Prévoit-on...
Une imprévoyance impardonnable, un manque de fuel à la centrale de Jiyeh, est à l’origine d’un sévère rationnement du courant électrique dans de nombreuses régions. Et comme un malheur n’arrive jamais seul – au Liban plus qu’ailleurs – ce rationnement est aggravé par une panne de turbine à Zouk, qui s’est produite alors même qu’une seconde turbine de cette...
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