«Cela fait 22 ans que nous réclamons l’application des résolutions des Nations unies. Nous ne pouvons pas brusquement modifier notre position parce qu’une décision ne nous plaît pas». Ces propos pleins de sagesse, c’est le président du Conseil Sélim Hoss qui les tient, toujours égal à lui-même, malgré les derniers bouleversements sur le terrain. Fatigué, Hoss l’est certainement, mais il ne peut cacher sa joie devant la libération, sans incidents majeurs, du Sud. «Le peuple libanais est héroïque», lance-t-il avec fierté. Selon le président du Conseil, les Syriens n’ont pas modifié leur position au sujet de la libanité des hameaux de Chebaa. Nuançant sensiblement la position officielle, il précise que rien n’empêche le déploiement de l’armée au Sud, une fois que la Finul aura vérifié le retrait israélien et se sera déployée sur son nouveau terrain d’opérations. Au sujet de la position française, le Premier ministre déplore les propos de M. Védrine, mais estime que si le Conseil de sécurité devait reconsidérer le renouvellement de la Finul en juillet, il serait en train de violer ses propres décisions.
«Cela fait 22 ans que nous réclamons l’application des résolutions des Nations unies. Nous ne pouvons pas brusquement modifier notre position parce qu’une décision ne nous plaît pas». Ces propos pleins de sagesse, c’est le président du Conseil Sélim Hoss qui les tient, toujours égal à lui-même, malgré les derniers bouleversements sur le terrain. Fatigué, Hoss l’est...
Les plus commentés
Le professeur en pédiatrie Robert Sacy emporté par une crise cardiaque
Oui, non, peut-être ? Comment le Liban a répondu à la feuille de route française
Qu’a fait Walid Boukhari à Clemenceau ?