Présentée comme étant symbolique et historique, après le retrait israélien du Liban-Sud, la séance parlementaire qui s’est tenue hier, à titre exceptionnel, à Bint-Jbeil, à quelques kilomètres de la frontière avec l’État hébreu, a mis en évidence deux positions parlementaires particulièrement significatives. Plusieurs ténors de l’Assemblée nationale sont revenus à la charge, réclamant avec insistance le déploiement de l’armée libanaise dans l’ancienne zone dite de sécurité, se faisant ainsi l’écho du point de vue d’une large frange de l’opinion publique libanaise. Parallèlement, la séance a également été marquée par la position en flèche du chef du bloc parlementaire du Hezbollah, cheikh Ibrahim Amine el-Sayyed, qui a affirmé que les hameaux de Chebaa ne sauraient être libérés «par la diplomatie mais par le jihad islamique», une position en porte-à-faux avec l’attitude du gouvernement libanais qui ne cesse de réaffirmer sa détermination à coopérer entièrement avec l’Onu.
Présentée comme étant symbolique et historique, après le retrait israélien du Liban-Sud, la séance parlementaire qui s’est tenue hier, à titre exceptionnel, à Bint-Jbeil, à quelques kilomètres de la frontière avec l’État hébreu, a mis en évidence deux positions parlementaires particulièrement significatives. Plusieurs ténors de l’Assemblée nationale sont revenus...
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