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Actualités - CHRONOLOGIE

Tchétchénie - Sommet USA-Russie à Moscou Poutine promet de veiller au respect des droits de l'homme

Moscou a reconnu hier la mort de six soldats en Tchétchénie, tandis que le président Vladimir Poutine promettait aux Européens de faire la lumière sur les violations des droits de l’homme dans la république indépendantiste «Des dizaines de poursuites ont déjà été entamées y compris contre des militaires» russes, a affirmé le président, à l’issue de son premier sommet UE-Russie à Moscou. L’Occident a vivement critiqué les abus des militaires russes en Tchétchénie, mais très peu d’enquêtes ont abouti à ce jour à des condamnations. Les combattants tchétchènes organisent des opérations contre les forces fédérales «pratiquement tous les jours», a déclaré pour sa part le conseiller du Kremlin Sergueï Iastrjembski, cité par l’agence Itar-Tass. Faisant état d’une situation «difficile et tendue», l’état-major russe, cité par l’agence Interfax, a indiqué que les forces fédérales avaient été attaquées 22 fois au cours des dernières 24 heures. Quatre soldats sont morts à l’aube, à Avtouri, dans le district de Chali, à 35 km au sud-est de la capitale Grozny, lorsqu’un véhicule blindé et un autocar militaire ont sauté sur des engins explosifs, selon les militaires russes. En outre deux soldats ont été tués et quatre autres blessés lors d’une attaque, près de Saïassan, dans le district de Nojaï-Iourt (est), de mêmes sources. Par ailleurs, un soldat a été blessé lors d’affrontements dans la nuit à Grozny, la capitale tchétchène. Les indépendantistes ont également essuyé des pertes, ont affirmé les militaires russes. En revanche, le Kremlin a démenti que les combattants tchétchènes aient tué plus de 40 soldats russes dimanche près de Grozny, comme l’avait affirmé un haut responsable tchétchène. À Goudermès (est), le chef de l’administration du district de Chali, Cherip Alikhadjiev, a évité de justesse un attentat à l’explosif, a rapporté l’agence Interfax. Une bombe cachée dans son bureau a été découverte à temps grâce au tic-tac de la minuterie. Pourtant Moscou n’entend pas faiblir. Même si le bilan (officiel) de plus de 2 000 morts dans l’armée russe depuis le début de l’intervention terrestre en Tchétchénie il y a près de dix mois ne cesse de s’alourdir. Sergueï Iastrjembski a réaffirmé la volonté de Moscou de régler le conflit tchétchène par la voie politique. «Depuis le début, le Kremlin s’est posé la question en ces termes et il n’y a aucun changement», a-t-il dit. Ce processus politique interviendra d’autant plus vite «que les bandits auront été anéantis ainsi que leurs chefs et ceux qui font l’objet de recherches dans la fédération russe et de recherches par Interpol», a encore déclaré M. Iastrjembski.
Moscou a reconnu hier la mort de six soldats en Tchétchénie, tandis que le président Vladimir Poutine promettait aux Européens de faire la lumière sur les violations des droits de l’homme dans la république indépendantiste «Des dizaines de poursuites ont déjà été entamées y compris contre des militaires» russes, a affirmé le président, à l’issue de son premier...