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Hariri : la situation reste précaire
le 29 mai 2000 à 00h00
L’ancien Premier ministre Rafic Hariri a déclaré hier que la situation à la frontière libano-israélienne restera précaire tant qu’un accord de paix n’aura pas été conclu entre la Syrie et le Liban, d’une part, Israël, d’autre part. Dans une interview à la chaîne de télévision américaine CNN, M. Hariri a indiqué dans ce cadre que l’occupation par l’État hébreu des hameaux de Chebaa et du Golan pouvait être «la cause du déclenchement d’un nouveau conflit». Interrogé sur la sécurité au Sud, l’ancien chef de gouvernement a répondu : «Les gens attendent beaucoup du gouvernement pour garantir la sécurité et la stabilité dans la région». «Mais, a-t-il ajouté, ce n’est pas la seule responsabilité du gouvernement libanais qui est engagée. (…) De fait, il reste deux points essentiels en suspens : l’affaire des détenus libanais en Israël et celle des fermes de Chebaa». À la question de savoir si les hameaux pourraient être à l’origine d’une détérioration de la situation au Sud, M. Hariri a répondu par la positive. En réponse à une autre question, l’ancien Premier ministre a déclaré : «Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah avait affirmé que son parti ne serait pas responsable de la sécurité de la région. En d’autres termes, c’est au gouvernement d’y déployer ses forces», a-t-il ajouté.
L’ancien Premier ministre Rafic Hariri a déclaré hier que la situation à la frontière libano-israélienne restera précaire tant qu’un accord de paix n’aura pas été conclu entre la Syrie et le Liban, d’une part, Israël, d’autre part. Dans une interview à la chaîne de télévision américaine CNN, M. Hariri a indiqué dans ce cadre que l’occupation par l’État...
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