A Naqoura, Roed-Larsen examine le plan de déploiement de la Finul Matériel ultrasophistiqué pour délimiter la frontière (photo)

Munie de règles, de piquets, de cartes de l’Onu et d’un matériel topographique ultrasophistiqué, une équipe de cartographes de l’Onu se trouve depuis hier au Liban-Sud pour délimiter la frontière libano-israélienne. Les Nations unies sont engagées dans une course contre la montre pour mettre en place le mécanisme de vérification de la conformité du retrait israélien à la résolution 425 du Conseil de sécurité, prévu comme on le sait par la 426. Or pour cela, l’Onu doit en premier lieu s’assurer de la précision des limites entre les territoires libanais et israélien. Une fois cette mission accomplie, la Finul pourra «veiller à la sécurité de la bande frontalière et aider le gouvernement libanais à restaurer son autorité», pour reprendre les termes de l’émissaire spécial de l’Onu, M. Terjé Roed-Larsen, qui a visité hier deux villages de Naqoura. Auparavant, l’émissaire de M. Kofi Annan avait examiné avec le commandement de la force intérimaire de paix le plan de déploiement des Casques bleus qui sera mis en place après la vérification du retrait israélien. Pour le porte-parole de cette force multinationale, le plus tôt l’opération de reconnaissance des frontières sera terminée, le mieux ce sera. M. Timor Goksel craint les débordements qui risquent de se produire au niveau de la frontière et qui pourraient «prendre des proportions catastrophiques».