Réactions Une page de l'Histoire contemporaine du Liban est tournée

Les réactions à la mort du Amid du Bloc national (BN) et les messages ont continué d’affluer hier, en hommage au grand disparu. Le député Michel Pharaon a rendu hommage «au grand homme qui a rejeté la violence et le recours aux armes pour œuvrer en faveur du dialogue et de l’État de droit». «Le Liban officiel et populaire a rendu hommage à celui qui était le symbole de la transparence et du verbe. Raymond Eddé a cru en la démocratie, la souveraineté du Liban, l’État de droit, l’unité des Libanais et a placé l’amour de la patrie au-dessus de toute autre considération», a dit M. Pharaon. Le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, a présenté ses condoléances à une délégation du BN venue lui rendre visite samedi dernier et a déploré que M. Eddé n’ait pu «participer à la joie de la victoire contre l’occupation israélienne». «Nous avons le sentiment d’avoir perdu un appui national à la Résistance», a-t-il ajouté. Le Rassemblement pour le Liban (France) a publié hier un communiqué dans lequel il estime «qu’une page de l’histoire moderne du Liban a été tournée avec la disparition de Raymond Eddé qui nous a quittés avant de voir se réaliser son rêve du retour de la souveraineté libanaise». Le Courant national libre (CNL) a déploré la disparition de «celui dont le nom est lié au Liban et à la conscience». «Il n’est pas vrai que l’exil de Raymond Eddé était volontaire. Il lui a été imposé, comme il l’a été à d’autres leaders libanais. Il n’est pas vrai non plus que le Amid se soit battu contre la seule occupation israélienne, lui qui affirmait, jusqu’à son dernier soupir, qu’il vivrait pour voir la fin des occupations israélienne et syrienne du Liban», a conclu le CNL.