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Actualités - CHRONOLOGIE

Basket Ball - NBA Pemiers lauriers pour le Shaq(photos)

Il a fait mieux que Michael Jordan : avec plus de 99 % de votes favorables, Shaquille O’Neal a logiquement été élu meilleur joueur de la saison (MVP) en NBA grâce à un formidable plébiscite. Même à ses plus beaux jours, la star des Chicago Bulls n’avait obtenu «que» 96 % des suffrages bien que son palmarès reste incomparable. Flatté mais lucide, le pivot des Lakers ne se trompait d’ailleurs pas d’objectif lors de la remise de son trophée : «Le but ultime reste le titre NBA. Après ce superbe plat qu’est la distinction de MVP, j’aimerais maintenant m’offrir un repas complet ! ». Grâce à cette élection, Shaquille O’Neal n’en rentre pas moins par la grande porte dans la riche histoire de la franchise californienne puisque le dernier Lakers élu MVP n’est autre qu’un certain Magic Johnson. C’était au terme de la saison 1989-90, autant dire une éternité, depuis laquelle Los Angeles (seulement finaliste en 1995) court toujours après la fameuse bague NBA. Meilleur marqueur du championnat pour la seconde fois de sa carrière, à 29,7 points de moyenne, deuxième rebondeur, troisième contreur, mais aussi élu pour la première fois dans l’un des meilleurs cinq défensifs de la ligue, O’Neal touche à 28 ans et après huit saisons équitablement réparties entre Orlando et L.A., les dividendes des gros progrès constatés cette année. Du haut de ses 216 centimètres, l’ancien champion olympique de 1996, septuple All Star, a dominé tous ses adversaires directs dont le précédent MVP Karl Malone (Utah Jazz). Les autres principaux joueurs de la ligue, Kevin Garnett (Minnesota), Alonzo Mourning (Miami) ou encore Tim Duncan (San Antonio), ont quant à eux été balayés lors de l’élection. Cette impressionnante montée en régime du Shaq, marquée par quelques cartons offensifs de premier ordre, porte évidemment la griffe de Phil Jackson. «Maître Zen», le nouveau gourou des Californiens, a fait de cette montagne de muscles un véritable basketteur, comme en témoigne par exemple sa moyenne de passes décisives (près de quatre par rencontre cette saison). Cela suffira-t-il pour prendre la succession des San Antonio Spurs au panthéon de la NBA? Impressionnants au bord de la baie des Anges depuis le début du play-off, les Lakers, qui ont flirté avec la barre mythique des 70 succès en saison régulière (67 pour 15 défaites seulement), n’en ont jamais semblé autant capables. Payton roi de la défense À la fin de chaque saison régulière, la NBA demande à tous les coaches de la ligue d’élire les dix meilleurs défenseurs. Ces deux cinq défensifs mettent à l’honneur des garçons qui ne rechignent pas à enfiler le bleu de chauffe. C’est tout particulièrement le cas de Gary Payton qui, au-delà de ses 24,2 points de moyenne en saison régulière (septième meilleur scoreur), a une nouvelle fois obtenu le plus grand nombre de suffrages lors de ce vote. Le maître à jouer de Seattle fait partie du top 5 défensif pour la septième fois de sa carrière, égalant ainsi Dennis Rodman et Walt Frazier. Il peut même prétendre rejoindre Michael Jordan, élu neuf fois parmi les meilleurs défenseurs de la ligue. Malgré son élimination prématurée avec les champions sortants de San Antonio, Tim Duncan est également cité, ainsi que Kevin Garnett (Minnesota), le roi des contreurs Alonzo Mourning (Miami) et le petit prodigue de L.A. Kobe Bryant qui, sous la férule de Phil Jackson, a fait de remarquables progrès dans ce domaine. En revanche, Eddie Jones (Charlotte), pourtant le roi incontesté de l’interception, figure seulement dans le second meilleur cinq avec notamment deux représentants de Phoenix, Cliff Robinson et le passeur hors pair qu’est Jason Kidd. Enfin, on peut s’étonner de l’absence du féroce Dikembe Mutombo (Atlanta), lequel ne rechigne pourtant jamais à la tâche comme en témoignent sa première place chez les rebondeurs et son statut de dauphin de Mourning au classement des contreurs. Championnat de France : Villeurbanne attend depuis 19 ans Contraint de disputer trois manches pour se débarrasser de Pau-Orthez en demi-finale, Limoges ne va guère avoir le temps de souffler avant d’engager le choc final du championnat de France de basket. Toujours en course pour réussir le triplé coupe d’Europe-championnat-Coupe de France, le CSP joue gros mardi sur le parquet du favori, Villeurbanne. Première du genre entre l’ASVEL et Limoges depuis la création des play-offs, cette finale se disputera elle aussi au meilleur des trois manches (match retour à Limoges). L’ASVEL est assurée de bénéficier de l’avantage du terrain en cas de belle décisive grâce à sa première place de la saison régulière. Invaincu depuis le début de la phase finale (4-0), leader incontesté sur l’ensemble de la saison, quart de finaliste de l’Euroligue et meilleure attaque de Pro-A, Villeurbanne devrait logiquement mettre fin à 19 ans d’attente depuis son dernier titre. Mais, même s’ils bénéficieront d’une plus grande fraîcheur physique, les coéquipiers du «MVP» français de la saison, le meneur international Moustapha Sonko, n’oublient pas qu’ils se sont inclinés trois fois en finale au cours des précédentes saisons. Pour Limoges, cette qualification ressemble à une vraie bénédiction au moment où, en raison de sa situation comptable, le club du Limousin vient de se voir signifier par la ligue un refus d’engagement dans le prochain championnat de France. Sur le terrain, l’équipe du CSP, dont le dernier sacre national remonte à cinq ans, a toutefois mérité sa place deux saisons après son ultime finale perdue en 1998 contre Pau-Orthez. Par ailleurs, Limoges avait, l’année dernière, réussi le plus mauvais championnat de son histoire (éliminé dès les quarts de finale) et vient donc de superbement redresser la barre. Soumis aux cadences infernales, les partenaires de l’arrière américain Marcus Brown, élu meilleur étranger de la saison, devront toutefois trouver les ressources nécessaires pour gagner au moins une fois en déplacement. Ce que, contrairement à l’ASVEL, ils ne sont pas encore parvenus à faire depuis le début des phases finales. «Il nous faudra d’abord trouver les ressources physiques pour, ensuite, pouvoir faire douter Villeurbanne dans le jeu et continuer ainsi à réussir des miracles», estime le capitaine de Limoges Yann Bonato. Rappelons enfin que le champion de France héritera du seul billet accordé à la France pour la prochaine Suproligue (ex-Euroligue).
Il a fait mieux que Michael Jordan : avec plus de 99 % de votes favorables, Shaquille O’Neal a logiquement été élu meilleur joueur de la saison (MVP) en NBA grâce à un formidable plébiscite. Même à ses plus beaux jours, la star des Chicago Bulls n’avait obtenu «que» 96 % des suffrages bien que son palmarès reste incomparable. Flatté mais lucide, le pivot des Lakers ne...