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Actualités - CHRONOLOGIE

Moto-GP de France Crivillé retrouve la victoire, les français la combativité(photo)

L’Espagnol Alex Crivillé a redonné la primauté à Honda en remportant le GP de France 500 cc de vitesse moto, au Mans, devant 60 000 personnes qui ont salué la 3e place d’Olivier Jacques (250 cc) et vibré pour Arnaud Vincent, longtemps en tête en 125 cc et finalement 5e. Crivillé a ainsi remonté de la 8e à la 4e place au classement général, réduisant son retard à 31 points sur l’Américain Kenny Roberts Jr (Suzuki), qui avait donné l’impression de pouvoir s’échapper après la chute de Max Biaggi, pour finalement terminer en 6e position. Honda n’avait plus gagné dans la catégorie reine depuis sept GP. Le retour au premier plan du premier fabricant mondial a été complété par la troisième place, à un peu plus d’une seconde du lauréat, du jeune Italien Valentino Rossi. Son compatriote et ennemi intime Biaggi (Yamaha) a, lui, poursuivi son chemin de croix. Titulaire de la position de pointe et auteur du meilleur départ devant Roberts, le pilote romain, particulièrement nerveux, a ouvert les gaz trop tôt au virage du «Musée», entrant ainsi un peu plus en son enfer. Banco Si «Super Max» ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même, Vincent en voulait terriblement au Japonais Youichi Ui (Derbi). «Il m’a fait un sale coup. Je revenais au freinage et il m’a tassé», accusait le Lorrain. Leader durant les deux tiers de l’épreuve, Vincent (Aprilia) avait tenté de retrouver la tête dans les «S» de l’ultime tour. Obligé de rouler sur le sable, dès lors que Ui ne cédait pas, il avait rétrogradé de la 2e à la 5e place. Vincent avait tenté un sacré banco – être le premier Français vainqueur d’un GP depuis 1982 – et a perdu. Prouvant néanmoins que son succès en ouverture de saison, au GP d’Afrique du Sud, recélait un réel talent. Seulement en deuxième ligne sur la grille de départ, comme Arnaud Vincent d’ailleurs, Jacques, autre Lorrain, a fait preuve d’une combativité identique en course. Il a pu à nouveau se mêler au duel entre Japonais. Longtemps, Shynia Nakano et Olivier Jacques, le seul Européen compétitif, ont été en mesure de réussir le doublé pour le team Yamaha-Tech 3. En effet, Daijiro Katoh, alors en tête, était tombé au 4e tour, et l’autre pilote Honda, Tohru Ukawa, avait rétrogradé en 6e position à la suite d’une erreur. Mais, bénéficiant d’un engin plus puissant, Ukawa revenait sur le duo et dominait la fin de l’épreuve, alors que Katoh remontait progressivement pour finir 6e et sauver sa place de leader au classement général. «Quand Katoh est tombé, j’ai essayé de m’échapper avec Shinya, en jouant le jeu d’équipe. J’ai alors pensé à la victoire. Mais Katoh revenait vite et, mes pneus commençant à se détériorer après la mi-course, il était difficile à contrer», a expliqué le Français. «Devant un public aussi enthousiaste, je me suis livré à fond. C’est le meilleur résultat de ma carrière au GP de France. Mais j’ai aussi pensé au classement du championnat du monde. On sera mieux sur des circuits plus sinueux, type Mugello dans deux semaines. La course au titre reste ouverte», a poursuivi Jacques, particulièrement sollicité.
L’Espagnol Alex Crivillé a redonné la primauté à Honda en remportant le GP de France 500 cc de vitesse moto, au Mans, devant 60 000 personnes qui ont salué la 3e place d’Olivier Jacques (250 cc) et vibré pour Arnaud Vincent, longtemps en tête en 125 cc et finalement 5e. Crivillé a ainsi remonté de la 8e à la 4e place au classement général, réduisant son retard à 31...