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Actualités - REPORTAGES

Expositions Saïd Baalbacki à la galerie Zamaan Jean-Michel Habis au Circus Paysages libanais de Mokhtar Chemli Rétrospective Guvder au musée Cilicie(photos)

La galerie Zamaan, rue Sadate, accroche, jusqu’au 3 juin, 35 tableaux abstraits d’un jeune artiste fraîchement diplômé des beaux-arts (UL). Pour sa première exposition individuelle, Saïd Baalbaki a choisi de présenter des huiles, des acryliques, des pastels à l’huile et des fusains sur carton ou sur papier. Couleurs contrastées, gaies, tonalités tantôt vives, tantôt plus douces, et une touche large, «carrée», équilibrée. Jean-Michel Habis au « Circus » Le Circus, rue Monnot, prête ses cimaises aux images artistiques de Jean-Michel Habis, un jeune photographe amateur, amoureux, semble-t-il, de la nature et des vieilles pierres. Ses couchers de soleil, ses horizons crépusculaires ponctués d’oiseaux migrateurs, les eaux cristallines des rivières en montagne sont d’une simplicité sereine et esthétique. Mais ce sont surtout ses clichés en noir et blanc d’une maison ancienne en plein «jurd», ou de la gare désaffectée de Mar Élias, qui sont pleins d’éloquence. Par des gros plans sur certains objets : vieille robinetterie entourée de toile d’araignées, lampe à pétrole oubliée depuis si longtemps sur un coin de table, grillage rouillé d’une fenêtre, ou encore des jarres en terre cuite recouvertes d’un «chapeau» en crochet... Des images pleines de charme et de poésie qui donnent l’impression d’une ballade dans la nature et dans le temps... Jusqu’au 1er juin. Paysages libanais de Mokhtar Chemli Depuis qu’il est à la retraite, Mokhtar Chemli, 84 ans, un des pionniers de la publicité au Liban, consacre son temps à la peinture. Il ne se lasse pas de représenter, à l’aquarelle, les paysages, côtiers ou verdoyants, les maisons traditionnelles, les figures et les symboles du terroir. Des tableaux nostalgiques que l’artiste expose chez lui, à son domicile à Verdun, et qu’il offre actuellement à moitié prix. Pour de plus amples renseignements, appeler au : 01– 814 332. Rétrospective Guvder au musée Cilicie Le musée Cilicie du catholicossat arménien (Antélias) ouvre ses portes à une rétrospective des œuvres de Guvder, un grand artiste à qui Sa Sainteté Aram Ier vient de remettre une médaille honorifique. Il ne s’agit nullement d’une exposition à but lucratif, mais d’une présentation du parcours pictural d’un homme touché par la grâce. Grâce divine qui lui a inspiré nombre de ses œuvres et grâce d’un don artistique peu commun, que cet homme d’une modestie ineffable n’a pas vraiment cherché à exploiter. Et pour cause, Guvder n’aime pas vendre ses toiles. «L’art est pour moi l’expression du divin et non un travail commercial», dit-il. Pour vivre – mais aussi parce qu’il aime communiquer sa passion du dessin – l’artiste enseigne à l’Alba. Le reste du temps, il travaille inlassablement dans son atelier. Guidé par «le feu de la foi» qui l’embrase, ce jeune homme de 80 printemps représente, au roseau parfois sur fond d’aquarelle, ou à l’huile, des scènes tirées de l’Évangile. Une de ses dernières œuvres est une fresque qui déroule sur 10 mètres plusieurs chapitres du Nouveau Testament. Si le thème est vieux de 2000 ans, le travail de Guvder est moderne. Tracés nerveux et pourtant d’une précision étonnante, touches de couleurs diffuses ou jeu de «lumière» par les contrastes de noir et blanc signent, avec les figures répétitives et la profusion de personnages, la facture de ce peintre dessinateur. Un style auquel ne dérogent que quelques natures mortes à l’huile datées des années cinquante. L’exposition se tient jusqu’au 25 mai. À voir.
La galerie Zamaan, rue Sadate, accroche, jusqu’au 3 juin, 35 tableaux abstraits d’un jeune artiste fraîchement diplômé des beaux-arts (UL). Pour sa première exposition individuelle, Saïd Baalbaki a choisi de présenter des huiles, des acryliques, des pastels à l’huile et des fusains sur carton ou sur papier. Couleurs contrastées, gaies, tonalités tantôt vives, tantôt plus douces,...