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Actualités - CHRONOLOGIE

Expositions Onze regards photographiques à l'Espace SD(photos)

L’Espace SD (Gemmayzé, immeuble Souheil Dagher) accroche, jusqu’au 27 mai, les clichés de onze photographes professionnels libanais. Paysages, portraits, scènes de vie, de rue, reportage, carnet de voyage ou compositions esthétiques parfois retravaillées au pinceau, il y a là onze regards photographiques différents. – Petit format, en noir et blanc, les photographies de Pierre Estephan (prix du ministère de la Culture-ville de Paris, dans le cadre du mois de la photo en juillet 1998), montrent des ouvriers à l’œuvre dans une cimenterie de Chekka. Composition oppressante et traitement charbonneux de l’image pour dégager la réalité du monde industriel... – Couleurs ou noir et blanc pour les images du port prises par Imad el-Khoury (également primé lors du mois de la photo en 1998) qui représentent une sorte d’invitation au voyage dans un univers de cargos, de dockers, d’hommes et de couleurs rudes... – Les enfants des rues captés par l’objectif caché de Joseph el-Hage (professeur de photographie à Zghorta, il a également travaillé pour an-Nahar, al-Anwar et al-Tibaah), témoignent de la réalité de l’après-guerre, marquée par la misère et l’agressivité. – Tandis que les clichés esthétiques – bien que prises sur le vif – d’Élie Bekhazi (professeur de photographie à l’Alba, il a aussi plusieurs campagnes publicitaires à son actif), retracent les grandes étapes d’un voyage-express en Pologne. – Toujours dans le voyage et l’ailleurs, Nabil Najjar, (il enseigne la photographie à la LAU, après avoir travaillé plusieurs années à New York), capte les attitudes des gens dans le métro new-yorkais. Tandis que Jo Kesrouani (architecte de formation, photographe autodidacte, il collabore à Femme Magazine), allie écriture humoristique et images sous forme de carnet de voyage. – Marie-France Younane, qui se consacre à la photographie artistique, a fait un collage à partir d’un portrait fragmenté de bébé, en pleine séance d’habillage. – Basma Asfour Bazzi, (diplômée en histoire de l’art et de la photographie à Paris, elle s’est également dirigée vers la photo artistique), célèbre, dans ses clichés en noir et blanc, la poésie des objets de la rue et de la surface des eaux. – Hayat Karanouh, graphiste et photographe de mode (elle a suivi ses études aux États-Unis et collabore, actuellement à Femme Magazine), a retouché au pinceau des photos de fleurs ou d’objets. Une technique qui donne à ses images un faux air de toiles. – Enfin deux «naturalistes» : Mansour Dib (professeur à l’Usek et free-lance), sublime par un jeu de lumières et de projecteurs des paysages de couchers, d’azur, de landes et des fonds marins). Et Farès el-Jammal, (également professeur à l’Usek et frais lauréat du «Prix Pnud aux médias» organisé par les Nations unies), qui présente des compositions de paysages naturels, en noir et blanc, mais retravaillées au pinceau ou à l’infrarouge. Et placées sous verre, dans des cadres de fer rouillé sur fond de branchage.
L’Espace SD (Gemmayzé, immeuble Souheil Dagher) accroche, jusqu’au 27 mai, les clichés de onze photographes professionnels libanais. Paysages, portraits, scènes de vie, de rue, reportage, carnet de voyage ou compositions esthétiques parfois retravaillées au pinceau, il y a là onze regards photographiques différents. – Petit format, en noir et blanc, les photographies de Pierre...