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Actualités - OPINION

Tribune Rassurer ou inquiéter ?

Dans l’Orient-Le Jour du 11/5, il est dit que le président de la République a tenu à ses visiteurs les propos suivants : «Je le répète, sans la Syrie, je n’aurais pas réussi à réédifier le pays et l’armée, aujourd’hui forte de soixante-quinze mille militaires qui peuvent seuls prendre en main la situation lorsque quelqu’un osera porter atteinte au pays». Pareille déclaration émanant du chef de l’État est rassurante et dans la ligne de la transparence prônée dans le discours présidentiel d’investiture. Néanmoins, le citoyen moyen, dans la simple logique de son bon sens, se demande comment les autres responsables, munis eux aussi de ces données rassurantes, laissent transparaître sans ambages leurs inquiétudes et leur embarras à mesure que se rapproche le jour de la libération; et comment expliquer une telle contradiction ? Car le chiffre de soixante-quinze mille militaires représente une proportion respectable, et même impressionnante, pour un petit pays, et ce en comparaison avec la proportion des forces armées chez les grandes puissances. De là, l’inquiétude des gens, laquelle est l’une des causes du marasme économique. Comme le Liban s’enorgueillit d’être un pays démocratique qui refuse la langue de bois et se réclame de la pratique de la transparence, on est en droit de demander la clarification de cette question qui est sur les lèvres de toute une jeunesse angoissée pour son avenir. À qui la parole ?
Dans l’Orient-Le Jour du 11/5, il est dit que le président de la République a tenu à ses visiteurs les propos suivants : «Je le répète, sans la Syrie, je n’aurais pas réussi à réédifier le pays et l’armée, aujourd’hui forte de soixante-quinze mille militaires qui peuvent seuls prendre en main la situation lorsque quelqu’un osera porter atteinte au pays». Pareille...