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Actualités - INTERVIEWS

Rencontre Ellen Burstyn, Jared Leto et Requiem for a Dream

Darren Aronofsky est devenu célèbre avec «Pi» (un film inédit au Liban). Il signe avec «Requiem for a Dream» son film le plus dur jusque-là et qui alimente bien des controverses. Mais la critique de Cannes a été très favorable à «Requiem for a Dream», au point que les journalistes se demandent pourquoi il n’a pas figuré en compétition officielle. «L’Orient-Le Jour» a rencontré Ellen Burstyn et Jared Leto, les vedettes du film. Difficile de ne pas connaître Ellen Burstyn. Elle a une impressionnante carrière derrière elle, elle a notamment joué dans The Exorcist de William Friedkin, Alice Doesn’t live Here Anymore de Martin Scorcese qui lui a valu un Oscar et, dernièrement, Playing by Heart de Willard Carrol. À part Requiem for a Dream, elle est à Cannes pour présenter le film de James Gray, The Yards. «On a rarement la chance d’obtenir des rôles semblables à celui de Sara, confie-t-elle à propos de son personnage dans le film, c’est une femme solitaire qui ne sait quoi faire et se réfugie dans son obsession d’une émission télévisée et de son poids». Ellen est devenue célèbre sur le tard. «Je me souviens de l’une des mes premières couvertures de revue me présentant comme une ‘star à 42 ans’. Depuis, j’ai eu des hauts et des bas dans ma carrière, mais comme je n’hésite pas à jouer des personnages osés, à paraître parfois plus vieille, parfois plus jeune, j’ai pu obtenir de bons rôles, je n’ai d’ailleurs jamais été aussi sollicitée que maintenant». Son meilleur souvenir de Cannes ? «La réaction du public à la projection officielle du film», assure Ellen. «J’étais vraiment émue de la ‘standing ovation’ à la fin du film». Au tour de Jared Leto, acteur montant de Hollywood, connu pour son joli minois autant que pour ses rôles dans des films tels que A Thin Red Line de Terrence Malick ou Fight Club de David Fincher. «J’ai eu la chance de travailler avec de vrais artistes dans ma carrière, affirme Jared avec passion, surtout ici. Le film de Darren Aronofsky m’a épuisé et déprimé, mais je suis heureux du résultat». Pour incarner un jeune homme fragilisé par son addiction à la drogue, Jared a été jusqu’au bout. «Je veux être bon, explique-t-il, et pour ce faire, j’ai perdu énormément de poids pour le rôle, mangé des légumes bouillis pendant longtemps et je me suis fragilisé pour entrer dans la peau du personnage. J’ai même passé beaucoup de temps avec des jeunes dans le même cas, vivant à Brooklyn». Interrogé sur ses prochains projets, Jared avoue que, désormais, il ne veut vouloir tourner un film que si le scénario lui plaît beaucoup. «J’ai joué des rôles qui ne me convenaient pas dans le passé, et je l’ai regretté. Malheureusement, peu de bons rôles sont disponibles à Hollywood, et il arrive qu’ils me passent sous le nez au profit d’autres acteurs».
Darren Aronofsky est devenu célèbre avec «Pi» (un film inédit au Liban). Il signe avec «Requiem for a Dream» son film le plus dur jusque-là et qui alimente bien des controverses. Mais la critique de Cannes a été très favorable à «Requiem for a Dream», au point que les journalistes se demandent pourquoi il n’a pas figuré en compétition officielle. «L’Orient-Le...