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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Liban-Sud - Le départ des forces d'occupation pourrait être anticipé Barak renouvelle sa mise en garde contre des attaques visant l'Etat hébreu après le retrait

Le Premier ministre israélien Ehud Barak a de nouveau mis en garde hier contre toute attaque visant Israël après son retrait du Liban prévu d’ici au 7 juillet. Selon la presse israélienne, ce retrait pourrait même être anticipé. «Je ne conseille à personne de porter atteinte à Israël après notre retrait. Il y a une guerre au Liban et le Hezbollah a subi de graves revers ces dernières semaines, mais nous n’avons aucun intérêt à susciter un dérapage», a-t-il déclaré à la radio de l’armée israélienne, où il répondait en direct aux auditeurs. «Il est important de savoir qu’Israël est la puissance la plus forte de la région. Nous saurons répondre à toute menace. Nous sommes au Liban depuis longtemps et voulons en finir», a-t-il souligné. «Nous saurons comment identifier ceux qui se cachent derrière des actions dirigées contre nous», a ajouté M. Barak, dans une allusion notamment à la Syrie. Interrogé sur la date du retrait des troupes israéliennes du Liban, M. Barak a indiqué : «Tsahal (l’armée israélienne) se prépare à toutes sortes d’éventualités et ne sera pas surpris». Il a ajouté : «Nous quitterons le Liban d’ici à juillet, et répliquerons avec toute notre puissance aux attaques nous visant lorsqu’il n’y aura plus aucun prétexte pouvant les justifier». Les journaux israéliens ont indiqué lundi que l’armée israélienne se préparait à anticiper son retrait du Liban décidé en mars par le gouvernement. Le Haaretz écrit que l’armée israélienne «a accéléré sérieusement cette semaine ses préparatifs en vue du retrait, car elle estime que la classe politique peut décider d’anticiper la date prévue». Le journal explique que les troupes israéliennes ont plus ou moins les mains liées tant qu’elles occupent le Liban-Sud, face aux attaques du Hezbollah. Le Yédiot Aharonot a, de son côté, indiqué que le chef d’état-major adjoint, le général Uzi Dayan, avait «ordonné aux services de l’état-major chargés de superviser le retrait d’accélérer leurs préparatifs, afin que l’armée soit prête à effectuer le cas échéant un retrait anticipé». Le chef d’état-major, le général Shaoul Mofaz, a récemment indiqué à plusieurs reprises que les responsables de l’armée pourraient conseiller à la classe politique d’ordonner un retrait anticipé en cas de dégradation de la situation au Liban. «Nous avons l’intention de quitter le Liban en bon ordre et pas de façon précipitée. Si on nous demande de réaliser cette opération plus tôt que prévu, nous serons en mesure de le faire», a déclaré aux journalistes le général Giora Eiland, chef des opérations de l’armée israélienne, au lendemain des frappes de l’aviation israélienne au Liban le 5 mai. Dimanche, M. Barak avait déjà prévenu qu’Israël frapperait «plus fort» en cas d’attaques lancées notamment par le Hezbollah après son retrait du Liban-Sud. «Les règles du jeu seront beaucoup plus dures après notre retrait», a affirmé M. Barak, cité par la radio publique israélienne, lors de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres. Mais il a ajouté que d’ici au retrait , Israël «continuera à réagir de façon très douloureuse au Liban en cas d’attaques contre nos localités à la frontière nord, sans rapport avec notre retrait». Le vice-ministre de la Défense Ephraïm Sneh a, lui aussi, averti qu’Israël «imposera de nouvelles règles du jeu après le retrait et réagira à des agressions de façon plus dure et plus rapide», selon la radio. «Les raids aériens que nous avons lancés jeudi contre des objectifs au Liban ne constituent qu’un point de départ pour notre future politique», a ajouté ce proche collaborateur du Premier ministre, soulignant que «la Syrie est responsable de tout ce qui se passe au Liban». Il a affirmé que le bombardement par l’aviation israélienne de la route de Damas au niveau de Taanayel, non loin d’un poste syrien, était un «message symbolique adressé à la Syrie».
Le Premier ministre israélien Ehud Barak a de nouveau mis en garde hier contre toute attaque visant Israël après son retrait du Liban prévu d’ici au 7 juillet. Selon la presse israélienne, ce retrait pourrait même être anticipé. «Je ne conseille à personne de porter atteinte à Israël après notre retrait. Il y a une guerre au Liban et le Hezbollah a subi de graves revers...