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Actualités - ANALYSE

Des diplomates occidentaux plaident pour un arrêt du cycle de la violence

Selon des diplomates occidentaux en poste à Beyrouth, «les événements qui se précipitent laissent craindre que le Liban ne paie lourdement le prix du retrait israélien avant même qu’il ne soit accompli. Dans ce sens que le calme risque de ne pas être rétabli avant que ce malheureux pays ait subi des pertes irréparables rendant son redressement impossible. Et le privant de tout rôle après la paix». «Il est tout à fait urgent, estiment ces diplomates occidentaux, que des contacts soient établis entre toutes les parties concernées pour donner un coup d’arrêt au cycle de la violence. Une situation qu’aucune logique ne justifie, affirment ces sources, puisque l’occupant israélien commence à se retirer. Une suspension d’armes doit être instaurée jusqu’à ce que le retrait soit effectué. S’il n’est pas complet, on verrait alors si de nouvelles actions sur le terrain s’imposent». Ces observateurs étrangers notent que «pendant un certain temps, un calme relatif a régné au Sud. La Résistance avait réduit le rythme de ses opérations. Cependant les Israéliens de leur côté ont poursuivi durant cette période leurs raids aériens quotidiens et les bombardements de positions présumées du Hezbollah. Cette formation n’a tiré des katiouchas sur la Galilée que lorsque le pilonnage israélien a fait des victimes parmi les civils libanais. On doit également souligner, qu’en boudant les réunions du comité de surveillance issu des accords d’avril 1996, les Israéliens n’ont pas pour autant supprimé ces dits arrangements. En d’autres termes, ils ne sont pas libres de commettre des agressions contre des objectifs civils sans être condamnés. Mais le problème dépasse malheureusement les considérations d’ordre moral ou juridique. Dans ce sens que les Israéliens ont beau avoir tort, l’escalade au Sud menace avant tout les intérêts bien compris du Liban. Si des dispositifs ne sont pas pris pour un retrait dans le calme, le vide sécuritaire serait difficile à combler. Les forces internationales, qui risqueraient d’être prises entre deux feux, ne pourraient pas se déployer. Et le retrait en serait entravé. Les frappes israéliennes causeraient sans doute au Liban d’incommensurables dommages». Ces diplomates occidentaux réalisent toutefois que «dans les conditions actuelles, une trêve semble difficile à réaliser. On doit néanmoins, estiment-ils, amorcer un début de détente, en réactivant le comité de surveillance qui, en comptant les coups, permettrait d’en réduire le nombres et la gravité. Des puissances comme les États-Unis et la France, membres du comité, sont moralement tenues de faire respecter les accords d’avril».
Selon des diplomates occidentaux en poste à Beyrouth, «les événements qui se précipitent laissent craindre que le Liban ne paie lourdement le prix du retrait israélien avant même qu’il ne soit accompli. Dans ce sens que le calme risque de ne pas être rétabli avant que ce malheureux pays ait subi des pertes irréparables rendant son redressement impossible. Et le privant de...