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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Le dossier de Chebaa sera examiné aujourd'hui à Damas Roed-Larsen dresse un bilan positif de sa visite au Liban (photo)

Beyrouth qualifie de «positives» et de «constructives» ses réunions successives avec l’émissaire de l’Onu. Terjé Roed-Larsen se félicite quant à lui des «progrès» dans ses entretiens. Le bilan que celui-ci a dressé de ses contacts effectués au Liban est d’ailleurs globalement positif puisque, dans une conférence de presse donnée hier après-midi, il a déclaré : «J’ai trouvé que le président (Émile Lahoud) et le premier ministre (Sélim Hoss) avaient l’esprit ouvert et qu’ils continueront à essayer de trouver des arrangements qui permettront aux Nations unies d’assumer leurs responsabilités». De fait, le chef de l’État a affirmé pour sa part que le Liban était «attaché à la sécurité» des forces de l’Onu au Sud. De plus, l’émissaire onusien semble avoir adopté les thèses libanaises sur plus d’un point concernant, par exemple, le sort de l’ALS qui, selon lui, devra être «démantelée». De sources dignes de foi, on estime néanmoins que la tâche de M. Roed-Larsen ne fut pas des plus aisées dans la mesure où il a transmis à Beyrouth les trois prises de position israéliennes suivantes : les hameaux de Chebaa ne sont pas libanais et le sort de cette région devrait être négocié entre Damas et Tel-Aviv. L’État hébreu exige d’autre part un redéploiement de la Finul avant son retrait afin de garantir la protection des éléments de l’ALS. Enfin, Israël estime que la nature de la mission des forces internationales devra être fixée par le secrétaire général de l’Onu et par le commandant en chef de la Finul. À ces trois points soulevés par l’État hébreu, le Liban a répondu jeudi : les hameaux de Chebaa sont libanais, et l’émissaire onusien peut s’en assurer auprès de Damas. La 425 stipule que l’armée israélienne doit se retirer, le déploiement des Casques bleus devant avoir lieu après son départ. Enfin, Beyrouth convient de la compétence de l’Onu dans la détermination du rôle de la Finul, mais après le consentement des parties concernées. Hier, les sources susmentionnées ont indiqué que ces problèmes avaient été réglés, à l’exception des fermes de Chebaa. M. Roed-Larsen s’enquerra à ce sujet auprès des dirigeants syriens qu’il doit rencontrer aujourd’hui à Damas.
Beyrouth qualifie de «positives» et de «constructives» ses réunions successives avec l’émissaire de l’Onu. Terjé Roed-Larsen se félicite quant à lui des «progrès» dans ses entretiens. Le bilan que celui-ci a dressé de ses contacts effectués au Liban est d’ailleurs globalement positif puisque, dans une conférence de presse donnée hier après-midi, il a déclaré :...