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Actualités - REPORTAGES

Diplomatie - Damas fait assumer à Washington l'échec de Genève Chirac : le retrait ne peut être qu'approuvé (photo)

Le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh a accusé hier soir à Paris Israël d’utiliser son retrait annoncé du Liban-Sud comme une «menace» et de chercher à «tromper jusqu’aux grandes puissances». M. Chareh, qui a été reçu par le président Jacques Chirac et le chef de la diplomatie française Hubert Védrine, a en outre fait porter aux États-Unis la «responsabilité de l’échec du sommet» Assad-Clinton de Genève. M. Chareh n’en a pas moins réaffirmé la volonté de paix de son pays sur les bases du respect des résolutions de l’Onu. «Nous notons comme un élément positif le fait que M. Chareh a assuré (M. Chirac) que la Syrie veut la paix avec Israël, conformémement aux résolutions des Nations unies», a indiqué l’Élysée. Le président français «a appelé de ses vœux un accord global et négocié. Il a encouragé la Syrie à poursuivre dans cette voie dont il ne méconnaît aucunement les difficultés», a ajouté la porte-parole. M. Chirac a fait observer au ministre syrien que «la France a toujours marqué sa préférence pour un accord de paix mais que la communauté internationale était aujourd’hui saisie d’une décision notifiée (par Israël) au Conseil de sécurité et qu’elle devait donc se préparer à une autre hypothèse». «L’application complète et transparente d’une résolution de l’Onu ne peut être critiquée, elle ne peut qu’être approuvée», a ajouté M. Chirac.
Le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh a accusé hier soir à Paris Israël d’utiliser son retrait annoncé du Liban-Sud comme une «menace» et de chercher à «tromper jusqu’aux grandes puissances». M. Chareh, qui a été reçu par le président Jacques Chirac et le chef de la diplomatie française Hubert Védrine, a en outre fait porter aux États-Unis la...