Le climat s’est alourdi jeudi en Iran avec une double attaque de la justice et des Gardiens de la révolution contre les réformateurs sur fond de rumeurs sur un coup d’État visant le président Mohammad Khatami. La justice et les Gardiens de la révolution (Pasdaran-proconservateurs) accusent les réformateurs d’avoir participé à une conférence «anti-islamique» tenue les 7 et 8 avril à Berlin à l’initiative de la Fondation Heinrich Boell. Mardi et mercredi, la télévision, contrôlée par les conservateurs, a diffusé des extraits de la conférence, dans lesquels on pouvait voir notamment une jeune femme dansant les bras nus et – en images brouillées – un homme se déshabillant. À la tribune, des personnalités iraniennes ont protesté contre ces scènes «provocatrices», tandis que des membres des Moudjahidine du peuple (opposition armée) interrompaient les orateurs. Le Tribunal révolutionnaire de Téhéran a convoqué les participants à la conférence, ce qui pourrait entraîner des poursuites judiciaires à leur encontre. Trois personnalités proches du président Khatami sont particulièrement visées.
Le climat s’est alourdi jeudi en Iran avec une double attaque de la justice et des Gardiens de la révolution contre les réformateurs sur fond de rumeurs sur un coup d’État visant le président Mohammad Khatami. La justice et les Gardiens de la révolution (Pasdaran-proconservateurs) accusent les réformateurs d’avoir participé à une conférence «anti-islamique» tenue les 7...
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