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Actualités - CHRONOLOGIE

L'avis des spécialistes

«C’est plus qu’une manifestation religieuse c’est une démonstration populaire», nous explique M. Hicham Bazzi, un psychanalyste versé dans les questions religieuses. Il estime que l’on peut parler dans le cas de certaines pratiques de la Achoura, «d’un phénomène de catharsis. «Cette opération de purification est le fruit de l’imaginaire et de l’inconscient collectif qui s’est perpétué à travers les générations à la manière d’une contagion», dit-il. «C’est une relation constante entre les membres de la foule et le père idéal», reprend Hicham Bazzi, qui souligne que cet aspect existe dans toutes les religions, y compris la religion chrétienne où l’on observe parfois des scènes d’autoflagellation en guise d’expiation pour la souffrance du Christ. Interrogé sur ces pratiques, le psychanalyste répond qu’il s’agit là d’une mauvaise exégèse que ce soit au niveau de la pensée et ou du cheminement spirituel de l’Imam Hussein qui «n’aurait certainement pas avalisé ce qui se passe aujourd’hui». Côté religieux, même désapprobation, même argumentation. «Si ce rituel concernait seulement les adultes, passe encore. Mais pourquoi entraîner des enfants innocents dans un acte que tous les chefs religieux dénoncent au Liban ?», s’interroge Cheikh Hassan el-Khichin «La commémoration de cet épisode de l’histoire est chargée de spiritualité pour combattre l’injustice et pour propager la culture de l’Islam, dit-il, mais il ne s’agit certainement pas de cette culture-là».
«C’est plus qu’une manifestation religieuse c’est une démonstration populaire», nous explique M. Hicham Bazzi, un psychanalyste versé dans les questions religieuses. Il estime que l’on peut parler dans le cas de certaines pratiques de la Achoura, «d’un phénomène de catharsis. «Cette opération de purification est le fruit de l’imaginaire et de l’inconscient...