L’arrivée hier soir à Londres de Vladimir Poutine pour son premier grand déplacement à l’étranger constitue un «coup diplomatique» pour Tony Blair, le plus empressé des leaders occidentaux à accueillir le président russe, dans l’espoir d’inaugurer avec lui «le nouveau partenariat» dont ils rêvent. En la circonstance, le nouveau maître du Kremlin retourne la politesse au chef du gouvernement britannique qui, anticipant sur le résultat de l’élection présidentielle russe, avait été le premier à venir saluer dès la mi-mars à Saint-Pétersbourg le dauphin désigné de Boris Eltsine. Lors de son séjour londonien de 24 heures, Vladimir Poutine déjeunera aujourd’hui avec son hôte au 10 Downing Street. Il rencontrera dans l’après-midi des capitaines d’industrie avant d’être reçu par la reine Elisabeth en son château de Windsor. Un égard protocolaire d’ordinaire réservé aux seules visites d’État planifiées de longue date. Le président russe, dont M. Blair attend «un geste positif» sur le Caucase, arrive auréolé d’un premier succès: la ratification par la Douma du traité de désarmement russo-américain Start II, gelée sous Eltsine faute de majorité parlementaire. Il devrait réitérer à Londres son appel en faveur d’une nouvelle réduction bilatérale des armes nucléaires.
L’arrivée hier soir à Londres de Vladimir Poutine pour son premier grand déplacement à l’étranger constitue un «coup diplomatique» pour Tony Blair, le plus empressé des leaders occidentaux à accueillir le président russe, dans l’espoir d’inaugurer avec lui «le nouveau partenariat» dont ils rêvent. En la circonstance, le nouveau maître du Kremlin retourne la...
Les plus commentés
Oui, non, peut-être ? Comment le Liban a répondu à la feuille de route française
La Suisse remporte le concours de l'Eurovision marqué par les tensions autour d'Israël
Ciblé par des « menaces de mort », Farès Souhaid appelle le parquet à se saisir de l'affaire