Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

La France craint la perspective du vide Ben Ami : Paris à un rôle vital à jouer

Le ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine a exprimé hier sa préoccupation devant «la perspective du risque de vide» que pourrait provoquer le retrait unilatéral des Israéliens du Liban-Sud, alors qu’un ministre israélien estimait à Paris que la France avait un rôle «vital» à jouer dans la pacification du Liban-Sud. Le porte-parole du gouvernement français, Daniel Vaillant, qui s’est fait l’écho des paroles de M. Védrine au Conseil des ministres, a déclaré que le chef de la diplomatie avait noté que «l’attitude du Hezbollah, notamment, est l’une des difficultés» et «une des préoccupations de la diplomatie française». M. Vaillant a en outre indiqué que le ministre français de la Défense, Alain Richard, est actuellement en Israël pour examiner ce dossier. M. Védrine a par ailleurs indiqué qu’il ne croyait pas que les négociations entre Israël et la Syrie pourraient reprendre à court terme. Pour lui, le différend entre les deux pays sur le contrôle d’une partie de la rive orientale du lac de Tibériade apparaît, à ce stade, «infranchissable». Le retrait d’Israël du Liban-Sud a été d’autre part abordé par le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Shlomo Ben-Ami, qui a été reçu hier à Paris par le Premier ministre français Lionel Jospin. M. Ben Ami a déclaré avoir discuté du processus de paix, mais sans délivrer un message particulier. Toutefois, lors d’une rencontre auparavant avec la presse, le ministre israélien avait estimé que la France avait un rôle «vital» à jouer, en raison de ses relations avec le Liban, pour que le retrait israélien unilatéral du Liban-Sud ne conduise pas à un «conflit». «Les relations spéciales qui existent entre la France et le Liban sont vitales pour ce retrait unilatéral», a déclaré M. Ben Ami. «On espère que la communauté internationale, au sein de laquelle la France a un rôle vital, sera capable de faire en sorte que ce retrait ne se développe pas en conflit. Toute influence que la France peut exercer est d’une importance qu’on ne peut minimiser», a-t-il dit.
Le ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine a exprimé hier sa préoccupation devant «la perspective du risque de vide» que pourrait provoquer le retrait unilatéral des Israéliens du Liban-Sud, alors qu’un ministre israélien estimait à Paris que la France avait un rôle «vital» à jouer dans la pacification du Liban-Sud. Le porte-parole du gouvernement...