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Actualités - CHRONOLOGIE

Grand Sérail - Israël assume la responsabilité de tout dérapage en cas de retrait unilatéral, affirme le Premier ministre Hoss invite Washington à ne pas tomber dans le piège israélien

Le Premier ministre Sélim Hoss a appelé hier les États-Unis à ne pas tomber dans le «piège» israélien en se contentant d’un retrait unilatéral du Liban-Sud et en abandonnant son rôle de médiateur visant à aboutir à un règlement global englobant les deux volets libanais et syrien du processus de paix. Dans une déclaration rapportée par le service de presse du Grand Sérail, M. Hoss a notamment déclaré : «La position israélienne suggère qu’Israël voie dans son retrait unilatéral du Liban une alternative à un règlement global avec le Liban et la Syrie. Israël tente d’inciter les États-Unis à adopter une position similaire. Nous attendons avec impatience le jour où Israël se retirera totalement du Liban en application de la résolution 425. Mais nous ne considérons pas ce retrait comme une alternative à un règlement juste et global avec le Liban et la Syrie». Après avoir souligné que «le retrait dans l’ordre ne saurait causer de quelconques problèmes», M. Hoss a déclaré que «le règlement (global) est seul susceptible de garantir la sécurité au Liban-Sud et d’éloigner le spectre d’une déstabilisation à caractère sécuritaire après le retrait». Le chef du gouvernement s’est, d’autre part, élevé contre les menaces de l’État hébreu de lancer des opérations de représailles contre le Liban au cas où le territoire israélien serait la cible d’attaques après le retrait du sud. «Aucune frontière dans le monde n’est à l’écart d’incident, a notamment déclaré M. Hoss. De surcroît, la résolution 425 ne prévoit en aucune façon des attaques de représailles en cas de dérapage sur le terrain». Le chef du gouvernement a fait assumer sur ce plan à Israël la responsabilité de toute déstabilisation à la frontière internationale «car c’est Israël qui entrave la conclusion d’un accord (de paix globale) du fait qu’il refuse de se retirer à la frontière du 4 juin 1967 sur le front syrien, conformément aux principes de Madrid». En conclusion, M. Hoss a invité Washington à ne pas tomber «dans le “piège” israélien en se contentant du retrait unilatéral et en abandonnant son rôle visant à aboutir à un règlement juste au niveau des deux volets libanais et syrien».
Le Premier ministre Sélim Hoss a appelé hier les États-Unis à ne pas tomber dans le «piège» israélien en se contentant d’un retrait unilatéral du Liban-Sud et en abandonnant son rôle de médiateur visant à aboutir à un règlement global englobant les deux volets libanais et syrien du processus de paix. Dans une déclaration rapportée par le service de presse du Grand...