Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Droits de l'homme Le Liban dénonce les exactions commises par Israël

Les informations sur les tortures infligées à des femmes ont été communiquées par le président du comité national pour les Libanais détenus dans les prisons israéliennes, Mohammed Obeid, à la commission des droits de l’homme réunie à Genève pour sa 56e session. M. Obeid, qui s’exprimait au nom de la Fédération des avocats arabes, a insisté sur les souffrances morales infligées aux femmes libanaises à travers la détention, dans des conditions inhumaines, de leurs époux, père, frère ou fils. Il a également parlé des femmes libanaises détenues dans les prisons israéliennes et exposées aux sévices de leurs gardiens, en citant quelques cas particuliers à titre d’exemple. Il s’agit de : • Najwa Samhate (30 ans) qui a subi les pires tortures au camp de Khyam et dont l’époux et le fils âgé de 15 ans sont également incarcérés dans le même camp. • Cosette Ibrahim, une jeune étudiante en journalisme, incarcérée à Khyam, et qui souffre de fréquentes hémorragies intestinales à cause d’une intervention chirurgicale ratée pratiquée à l’hôpital de Marjeyoun en zone occupée. • Asmahane Khalil, une étudiante de 19 ans, enlevée du domicile de ses parents et incarcérée à Khyam. • Nouhad Mourad qui est incarcérée depuis neuf ans et dont Israël n’a reconnu la détention qu’il y a sept mois. De nombreux cas similaires ont été signalés dans les prisons israéliennes. • Abdé Malkani (72 ans) qui a été libérée à l’issue de 14 mois de détention au camp de Khyam où elle a subi toutes sortes de tortures morales et physiques. Une fois libérée, Abdé a été placée en résidence surveillée dans la localité de Kseir, en zone d’occupation. Selon le rapport soumis par M. Obeid à la commission des droits de l’homme, 500 femmes libanaises et arabes ont été détenues à Nabatieh lors de l’invasion israélienne de 1982. Depuis 1985, 550 femmes, toutes libanaises, l’ont été, au centre carcéral de Khyam. Toutes, ajoute le rapport, ont été soumises à toutes les tortures imaginables, dont l’électrocution, la flagellation, les menaces de viol proférées devant les membres de leurs familles et les dents cassées.
Les informations sur les tortures infligées à des femmes ont été communiquées par le président du comité national pour les Libanais détenus dans les prisons israéliennes, Mohammed Obeid, à la commission des droits de l’homme réunie à Genève pour sa 56e session. M. Obeid, qui s’exprimait au nom de la Fédération des avocats arabes, a insisté sur les souffrances...