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Actualités - DISCOURS

Dossier régional - Une prise de position du Hezbollah Nasrallah : pas de paix sans le retour des juifs d'Israël à leur pays d'origine

Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a estimé qu’une paix globale ne peut être réalisée dans la région qu’à travers «le retour des juifs aux pays d’où ils sont venus». Dans un discours prononcé à Bir el-Abed à l’occasion d’un meeting religieux organisé en commémoration de Achoura, cheikh Nasrallah a insisté sur «l’existence, depuis cinquante ans, d’un projet sioniste dans notre région. Ce projet a abouti à la création d’un État qui en constitue la base militaire, politique et sécuritaire et qui cherche à imposer son hégémonie dans cette région (...). Si vous voulez entendre la vérité, sachez que la cause de tous nos problèmes est un État qui s’appelle Israël et qu’une paix globale ne peut être atteinte qu’à travers le retour des juifs aux pays d’où ils sont venus». À Kfarsala (Amchit), le député du Hezbollah Ibrahim Amine Sayed a déclaré que «nous sommes à la vielle de l’une des plus importantes étapes de la victoire contre nos ennemis sionistes et les Américains, à savoir un retrait humiliant du Liban. Cette étape sera la première, mais non la dernière de notre victoire». Il a mis en relief le manque de sanctions adoptées par la communauté internationale à l’encontre d’Israël pour l’obliger à appliquer la résolution 425 du Conseil de sécurité et constaté que, «pour la première fois, le Premier ministre de l’État sioniste rencontre le secrétaire général des Nations unies pour l’informer de la mise en application de la résolution 425. Israël a simplement eu recours aux Nations unies à cause de l’arrêt des négociations avec la Syrie et du refus formulé par le Liban de lui servir de garde-frontière. À travers les Nations unies, Israël cherche à augmenter le nombre des soldats de la Finul pour assurer la sécurité de sa frontière avec le Liban, tout en laissant les autres problèmes en suspens». «Nous ne sommes pas disposés à parler de la Finul et le gouvernement libanais n’est pas près de répondre à la demande de l’ennemi, n’en ayant pas été officiellement notifié. Nous considérons que nous avons deux missions à remplir : libérer tous les territoires libanais occupés et assurer le retour des Palestiniens à leur patrie», a-t-il poursuivi. Pour M. Sayed, Israël n’est allé aux Nations unies que pour dissimuler les crimes commis contre le Liban et tenter d’éviter d’assumer la responsabilité des pertes infligées par ses multiples agressions. Il a conclu en affirmant qu’un retrait israélien du Liban-Sud et de la Békaa-Ouest ne mettrait certainement pas fin à la lutte «car il est de notre devoir de libérer Jérusalem et la Palestine et de nous défendre contre cet ennemi qui menace notre existence, notre vie, notre économie, notre culture et les valeurs auxquelles nous croyons».
Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a estimé qu’une paix globale ne peut être réalisée dans la région qu’à travers «le retour des juifs aux pays d’où ils sont venus». Dans un discours prononcé à Bir el-Abed à l’occasion d’un meeting religieux organisé en commémoration de Achoura, cheikh Nasrallah a insisté sur «l’existence, depuis...