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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Développement Des travaux pour les conscrits

DÉVELOPPEMENT Des travaux pour les conscrits Dans le cadre du projet de développement de secteurs productifs et de la réactivation du cycle économique au Liban via l’armée libanaise, une conférence organisée par l’Association des études pour le développement s’est tenue hier à la maison des Nations unies place Riad el-Solh. Les personnes réunies ont discuté des activités que l’on pourrait proposer aux jeunes appelés au service militaire, notamment les secteurs agricoles et de la construction. Plusieurs responsables étaient présents place Riad el-Solh notamment, le ministre de l’Économie et du Commerce, Nasser Saïdi, représentant le président de la République, le général Émile Lahoud ; Hazem Béblaoui, secrétaire exécutif de l’Escwa et secrétaire général adjoint des Nations unies ; le ministre des Affaires sociales, Michel Moussa, le ministre de l’Éducation, de la Jeunesse, et des Sports, Mohammed Youssef Beydoun ; les députés Nayla Moawad, Tammam Salam, Khalil Hraoui, Élie Skaff, et Mohammed Fneich ; le commandant Camille Atta, représentant le commandant en chef de l’armée Michel Sleimane ; ainsi que des représentants d’ambassades, d’organismes onusiens, de syndicats, d’ONG, et d’universités du pays. Mohammed Naffi, directeur de la section du développement économique au sein de l’ONG organisatrice de la conférence a présenté un projet pour développer les secteurs productifs et la réactivation du cycle économique dans le pays via l’armée libanaise. Voici quelques extraits du programme proposé : «L’État est le seul refuge capable d’habiliter et d’orienter les jeunes. Cependant, le gouvernement n’a pas actuellement à avoir recours aux moyens financiers pour ouvrir des centres d’entraînement et d’habilitation. Et, comme nous sommes conscients que le besoin de tels centres est urgent, la seule solution réside alors dans l’armée libanaise et le service militaire. «Il est nécessaire de profiter des conscrits du service militaire afin de les habiliter à devenir des éléments productifs et les entraîner à contribuer au développement du pays. «La durée du service militaire est de 12 mois. Il est alors possible d’effectuer ce service militaire durant 3 mois, après quoi, durant la période de 9 mois restante, l’armée entraîne les conscrits en leur apprenant des métiers libéraux et productifs. Opter pour une telle politique comporte les avantages suivants : 1 - L’armée libanaise profite de la productivité des conscrits durant la période de formation. 2 - Différents métiers libéraux et produits sont ainsi créés. 3 - L’armée déploie un nouveau potentiel contribuant au développement des secteurs productifs, notamment agricole et de la reconstruction. «LE SECTEUR AGRICOLE. L’armée œuvrerait en collaboration avec les ingénieurs agronomes, les administrations de l’État et les organisations internationales. Ce travail a pour objectif de défricher les terres cultivables, leur assurer une irrigation permanente, de former aux techniques agricoles, et d’emmagasiner et distribuer les produits. «L’armée commencera par l’aménagement et la culture des terrains, permettant aux jeunes désireux de se spécialiser dans le domaine agricole d’acquérir de l’expérience. Elle contribuera gratuitement au défrichement des terres en confiant cette tâche à ses conscrits. Ces derniers pourront, après avoir accompli leur service militaire, poursuivre une carrière dans l’agriculture, voire devenir les principaux fournisseurs de l’armée en denrées alimentaires. «Sur les recommandations du ministère de l’Agriculture et des organisations régionales et internationales concernées, l’armée libanaise pourra développer ces produits afin de couvrir une grande partie des besoins agricoles, y compris l’élevage du bétail et de la volaille. «LE SECTEUR DE LA CONSTRUCTION comprend deux volets : «Former les jeunes à des professions libres et productives ainsi que promouvoir et encourager le retour des déplacés à leurs villages d’origine. «L’APPLICATION DE CE PROGRAMME créera des emplois pour les jeunes réduisant les charges financières de l’État. «Ce plan qui ambitionne le retour des déplacés est fondamentalement lié à la question du financement. Il s’agit de trouver des fonds de subventionner les projets de construction, d’infrastructure et de restauration des immeubles. «Ces projets exigent également une main-d’œuvre qualifiée capable d’exécuter les travaux de construction. Ce stage de formation de trois mois pourra être effectué à l’issue du service. Les jeunes seront ensuite dépêchés dans les villages des déplacés afin d’équiper l’infrastructure, et de développer et reconstruire les maisons endommagées».
DÉVELOPPEMENT Des travaux pour les conscrits Dans le cadre du projet de développement de secteurs productifs et de la réactivation du cycle économique au Liban via l’armée libanaise, une conférence organisée par l’Association des études pour le développement s’est tenue hier à la maison des Nations unies place Riad el-Solh. Les personnes réunies ont discuté des...