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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Séminaire - La première journée a porté sur la déontologie médicale Inauguration du Congrès sur l'éthique professionnelle

À l’occasion du quarantième anniversaire de l’Université arabe de Beyrouth et sous le patronage du Premier ministre Sélim Hoss, la faculté de droit de l’UA organise le premier congrès internationale sur «L’éthique professionnelle». Donnant la priorité à la santé, le séminaire, dont les travaux s’étendront sur trois jours, a traité, durant la session inaugurale hier, du problème de «l’éthique médicale». Premier à prendre la parole, le Dr Houssam Aldine al-Ahwany, recteur de l’Université Aïn Chams au Caire, a traité dans son intervention des lois qui régissent la profession médicale en Égypte, il insistant, de surcroît, sur les fautes commises par les professionnels de la santé. Ces derniers, travaillant au sein d’une même équipe, ne doivent, en aucun cas, se rejeter la responsabilité de leurs infractions. Selon le Dr al-Ahwany, la préoccupation initiale de tout médecin doit porter sur l’octroi des meilleurs soins aux patients et non sur le fait de réaliser, à tout prix, des résultats prometteurs. Pour sa part, le Dr Leila Khoury, présidente de l’Ordre des pharmaciens, a tenu à préciser, dans son allocution, les fondements sur lesquels est basée cette éthique, se penchant notamment sur le rôle du pharmacien et les problèmes qui entravent son métier. Ainsi, selon Mme Khoury, éthique qui était autrefois «la science de la morale» est devenue de nos jours, «la morale de la science». «L’éthique, qui émane d’une qualité de comportement, doit impérativement faire partie du quotidien de tous les individus, sans être considérée comme une entité à part», a souligné, à ce propos, la présidente de l’Ordre, ajoutant que l’éthique pharmaceutique, qui est le fondement de base de toute formation académique, doit consister à défendre le droit de l’homme à mener une vie saine. Fournir un médicament connu, testé, validé, non toxique et efficace, tel serait, selon Mme Khoury, le rôle de chaque pharmacien. Ce dernier devra, en outre, être considéré comme un partenaire médecin traitant, possédant une connaissance approfondie des médicaments tout en assurant l’efficacité du traitement et l’usage rationnel des remèdes. Le Dr Khoury s’est par ailleurs attardée sur le «secret pharmaceutique», qui réside dans le respect de l’autre. Malencontreusement, a-t-elle expliqué, des réseaux globaux d’informations, utilisés à des fins peu honnêtes et portant atteinte tant aux intérêts particuliers des individus qu’à l’intérêt général de la société, seraient responsables de la divulgation de renseignements personnels sur des malades. Les pharmaciens sont d’autre part confrontés à un autre problème tout aussi grave et qui réside dans la publicité et la vente incontrôlée de médicaments, a déclaré le Dr Khoury. Et de conclure : le problème réside dans les qualités thérapeutiques, non confirmées scientifiquement, de certains produits pharmaceutiques et dont les vertus quasi miraculeuses sont pour la plupart inexactes. Élisabeth GUILLI
À l’occasion du quarantième anniversaire de l’Université arabe de Beyrouth et sous le patronage du Premier ministre Sélim Hoss, la faculté de droit de l’UA organise le premier congrès internationale sur «L’éthique professionnelle». Donnant la priorité à la santé, le séminaire, dont les travaux s’étendront sur trois jours, a traité, durant la session inaugurale hier, du...