À quelques semaines du retrait israélien du Liban-Sud, prévu pour le début du mois de juillet prochain, Beyrouth et Damas ont tenu à accorder leurs violons à ce sujet, ou plutôt à confirmer, en abordant les points de détail, la politique commune suivie depuis longtemps par les deux pays sur ce plan. Tel était l’objectif principal de la visite éclair que le Premier ministre Sélim Hoss a effectuée hier à Damas où il a conféré avec son homologue syrien Mohammed Moustapha Miro, le chef de la diplomatie syrienne, Farouk el-Chareh, et le colonel Bachar el-Assad. De source bien informée, on indique à Beyrouth que les entretiens de M. Hoss avec les responsables syriens ont été essentiellement axés sur l’attitude à adopter après le retrait israélien, en fonction des différents cas de figure susceptibles de se présenter à la lumière de la conjoncture du moment. Ce dossier, ainsi que le rôle que pourrait jouer la France en vue d’une éventuelle relance des pourparlers entre Israël et la Syrie, ont été évoqués au cours d’un entretien téléphonique que M. Chareh a eu hier avec le chef du Quai d’Orsay, M. Hubert Védrine.
À quelques semaines du retrait israélien du Liban-Sud, prévu pour le début du mois de juillet prochain, Beyrouth et Damas ont tenu à accorder leurs violons à ce sujet, ou plutôt à confirmer, en abordant les points de détail, la politique commune suivie depuis longtemps par les deux pays sur ce plan. Tel était l’objectif principal de la visite éclair que le Premier ministre...
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