Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - Lahoud entamera sa tournée régionale le 15 avril Retrait unilatéral : la France hésite à s'engager

La France a fait savoir hier par la bouche de son ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine qu’elle n’avait pris encore «aucun engagement» en cas de retrait israélien unilatéral du Liban-Sud et a réitéré sa préférence pour une évacuation dans le cadre d’un accord avec la Syrie et le Liban. La réponse française aux appels du pied du chef de la diplomatie israélienne David Levy, qui s’était déclaré «très favorable» au déploiement de forces de l’Onu ou de soldats français dans la région frontalière, traduit un embarras certain, Paris étant visiblement conscient des risques majeurs militaro-diplomatiques que fait courir un retrait unilatéral. Certes, M. Védrine a rappelé la disposition de la France à envoyer des forces sur le terrain, mais de préférence «dans le cadre d’un accord». Qualifiant la situation actuelle de «très fluide», il a néanmoins indiqué que son pays allait «étudier l’hypothèse» d’un retrait unilatéral et entamer des consultations avec l’Onu avant de se prononcer. Le collègue de M. Védrine à la Défense, Alain Richard, attendu du 12 au 14 avril en Israël, aura pour sa part des entretiens sur l’éventualité d’une participation française à une force d’interposition internationale à la frontière libano-israélienne, a indiqué le porte-parole de M. Richard. Seulement, «nous n’en sommes pas là», a-t-il souligné. À Beyrouth, il a été officiellement annoncé hier que le chef de l’État Émile Lahoud entamera, à partir du 15 avril, une tournée régionale incluant les monarchies du Golfe, l’Égypte, mais aussi l’Iran, afin de faire le point de la situation à la lumière du projet de retrait israélien.
La France a fait savoir hier par la bouche de son ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine qu’elle n’avait pris encore «aucun engagement» en cas de retrait israélien unilatéral du Liban-Sud et a réitéré sa préférence pour une évacuation dans le cadre d’un accord avec la Syrie et le Liban. La réponse française aux appels du pied du chef de la diplomatie...