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Actualités - CONFERENCES INTERNATIONALES

FAO - Session d'experts à Beyrouth Les ressources en eau du Liban ne couvrent plus ses besoins

Depuis samedi matin la Commission régionale de l’utilisation des eaux et des sols de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) est réunie à Beyrouth. Rassemblant des experts et des responsables venus de 21 pays de la région, comme le Liban, la Syrie, la Turquie, et la Jordanie, la session traitera plusieurs points, notamment la politique de réforme des ressources hydrauliques, la commercialisation des produits agroalimentaires, et le contrôle de la désertification. C’est Samir Abou Jaoudé, président du comité national de la FAO et directeur du plan vert, qui a représenté le ministre libanais de l’Agriculture, Sleimane Frangié. Dans son intervention, il a indiqué que «comme tous les autres pays de la zone, le Liban est touché par la désertification. En effet, les forêts forment moins que 10 % de la superficie du pays, et l’urbanisation anarchique a remplacé depuis bien longtemps les terrains agricoles». Évoquant le dossier des ressources hydrauliques, le représentant du ministre a déclaré que «le pays ne profite pas de l’eau de la fonte des neiges et des précipitations, de sorte que les ressources du pays en eau ne comblent plus ses besoins». Il a souligné que «le gouvernement a mis en place un plan quinquennal pour le développement de l’agriculture». «Ce plan vise essentiellement à soutenir la recherche agriole, à construire des barrages et des lacs collinaires pour assurer des réserves en eau, à augmenter les terrains boisés, et à promouvoir les méthodes d’irrigation moderne», a-t-il dit. Estimant que les problèmes du Liban en matière d’agriculture sont semblables à ceux qui touchent les autres pays de la région, M. Abou Jaoudé a souligné l’importance «de relever les défis de la mondialisation et de promouvoir la coopération entre les pays de la zone». C’est M. Zouheir Abdallah secrétaire de la session qui a prononcé un message au nom de la FAO. Il a indiqué que «la Commission trouvera les moyens nécessaires pour enourager la participation communautaire dans la gestion durable des sols et de l’eau». «Elle proposera également des mesures plus efficaces dans les domaine de l’utilisation des engrais et de la vente de produits agricoles afin de parvenir à la sécurité alimentaire», a-t-il poursuivi. Le secrétaire de la session a souligné que «la consommation de l’eau augmente annuellement de 4 % dans les villes et que 55 % des habitants du Proche-Orient vivent en zone urbaine». Ce dernier pourcentage est assez élevé par rapport aux autres pays en développement. À l’issue de la séance inaugurale, les experts ont entamé leurs réunions. M. Sélim Sarraf, conseiller auprès de la FAO, a présenté un document relatif aux recommandations de la session précédente de la Commission régionale de l’utilisation des sols et des eaux, tenue à Beyrouth en 1996. Il a également exposé en résumé les activités entreprises, depuis quatre ans, par la FAO et les pays membres de la région, notamment en matière de gestion des resources hydrauliques, d’irrigation, et de lutte contre la dégradation des sols.
Depuis samedi matin la Commission régionale de l’utilisation des eaux et des sols de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) est réunie à Beyrouth. Rassemblant des experts et des responsables venus de 21 pays de la région, comme le Liban, la Syrie, la Turquie, et la Jordanie, la session traitera plusieurs points, notamment la politique de...