Opposition de deux associations libanaises des droits de l'homme

L’Association libanaise des droits de l’homme a réaffirmé, au cours de sa rencontre mensuelle, son «opposition ferme à la peine de mort» et a appelé le président de la République, le général Émile Lahoud, «à geler toute décision en ce sens, dans la perspective d’une annulation de la loi sur la peine capitale». L’association a par ailleurs déploré «le comportement brutal des Forces de sécurité intérieure (FSI) à l’égard des personnes qui manifestaient pour l’octroi de l’asile politique aux quatre Japonais de l’Armée rouge», condamnant «leur extradition en Jordanie puis au Japon». Elle a enfin dénoncé les atteintes israéliennes aux conventions de Genève et à la Charte des droits de l’homme, notamment les bombardements des écoles de Kfar Tebnit et de Yater, au Liban-Sud, et le mauvais traitement réservé au chef du mouvement Amal croyante, Moustapha Dirani. De son côté, l’association Nouveaux droits de l’homme internationale (NDH-Liban) a mis l’accent sur le fait que «l’application de la peine de mort n’affectait en rien le taux de criminalité au Liban».