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Actualités - OPINION

La peine capitale pour les crimes capitaux

Un lecteur, Abboud Homsi, nous écrit : «Je reçois dans ma boîte électronique un appel pour l’institution d’un moratoire universel de la peine de mort. Ce moratoire, c’est la commission de l’Onu des droits de l’homme qui l’a proposé dans une résolution en date du 3 avril 1997. «Je suis un fervent partisan des droits de l’homme, un défenseur acharné des droits de l’enfant et un croyant qui prêche que, malgré tout, “il faut pardonner à Caïn”. «Mais cet appel, je ne peux le signer. «Je ne le peux parce que défilent devant mes yeux les photos ou les images de crimes perpétrés au Liban, du Nord au Sud, d’Est en Ouest : celle de la jeune servante torturée par ses employeurs ; de cette femme atrocement tuée dans son appartement par un jeune homme à son service ; de cet homme mettant le feu à son appartement du Metn-Nord en le fuyant à l’aube et où dorment encore sa femme et ses deux enfants ; de cet enfant de sept ans violé avant d’être assassiné, le crâne écrasé par une grosse pierre ; de ces magistrats tués en plein Palais de justice ; de cette fillette de trois ans violée ; de ce garçon de trois ans tabassé par son oncle ; de ce septuagénaire tué à coups de couteau ; de ce jeune homme de 29 ans abattu de sang-froid pour une priorité de passage ; de cet homme abattu au Kesrouan pour une question de coupure d’eau ; de cette religieuse sortie de son école, agressée, violée, décédée sous la torture. «Ces crimes me choquent. Ces crimes ont choqué le Liban mais leurs auteurs coupables n’ont toujours pas été jugés où même identifiés pour certains. Pour quelques crimes dévoilés, combien restent sans jugement. Combien de procès ajournés, de verdicts suspendus. «Monsieur le président du Conseil, réveillons-nous. Intervenons, luttons contre la criminalité. N’acceptons pas d’être submergés par la fatalité du mal. Réagissons. Devant l’ampleur de la criminalité, prenons les moyens indispensables pour la freiner. La peine capitale intimide, effraie, dissuade le criminel, diminue le nombre de crimes. Ne pensons pas seulement aux droits du criminel mais aussi à ceux des victimes. Appliquons la peine capitale pour les crimes capitaux».
Un lecteur, Abboud Homsi, nous écrit : «Je reçois dans ma boîte électronique un appel pour l’institution d’un moratoire universel de la peine de mort. Ce moratoire, c’est la commission de l’Onu des droits de l’homme qui l’a proposé dans une résolution en date du 3 avril 1997. «Je suis un fervent partisan des droits de l’homme, un défenseur acharné des droits de l’enfant...