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Actualités - CHRONOLOGIE

Un retrait unilatéral mettrait en danger la sécurité régionale Chirac et Annan étudient les mesures concrètes à prendre

La rencontre entre le président français Jacques Chirac et le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan, jeudi à Paris, a remis sur le tapis les dispositions pratiques à prendre sur le terrain en cas de retrait israélien du Liban-Sud. Des sources diplomatiques à Beyrouth estiment qu’un retrait sans accord inquiète considérablement les États-Unis, la France et l’Onu. Et pour cause : ce n’est pas seulement de la sécurité du Liban-Sud qu’il s’agirait alors, mais de celle de l’ensemble du Proche-Orient. Modifiera-t-on la nature de la mission onusienne ? Aura-t-on recours à une force multinationale ? Selon les sources susmentionnées, Washington, Paris et l’Onu tentent actuellement de trouver des réponses à ces questions. Du reste, la déclaration du président Jacques Chirac s’inscrirait dans ce cadre dans la mesure où le chef de l’État français a affirmé que Paris était «à la disposition de (ses) amis» du Proche-Orient, et «naturellement des Libanais» et des Nations unies, pour « jouer un rôle en faveur de la paix». De son côté, M. Annan a indiqué que le Conseil de sécurité «devra tirer les conséquences» d’un retrait israélien du Sud. «Pour le moment, nous sommes en train de réfléchir et de planifier», a-t-il ajouté.
La rencontre entre le président français Jacques Chirac et le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan, jeudi à Paris, a remis sur le tapis les dispositions pratiques à prendre sur le terrain en cas de retrait israélien du Liban-Sud. Des sources diplomatiques à Beyrouth estiment qu’un retrait sans accord inquiète considérablement les États-Unis, la France et l’Onu. Et...