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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Les résolutions correspondent aux possibilités actuelles des arabes, estime Fouad Boutros

L’ancien ministre Fouad Boutros a déclaré hier que les résolutions prises par les ministres des Affaires étrangères arabes, lors de la réunion à Beyrouth du conseil de la Ligue arabe, étaient «les meilleures auxquelles on pouvait s’attendre». Au cours d’une rencontre avec le patriarche maronite Nasrallah Sfeir à Bkerké, M. Boutros a estimé que ces résolutions «correspondaient aux possibilités actuelles des Arabes». Interrogé sur les moyens pratiques d’assurer l’octroi de l’assistance promise par les pays arabes au Liban, M. Boutros a affirmé que «son expérience avec les Arabes dans ce domaine ne le laissait pas très optimiste». «Les résultats ne sont jamais conformes aux aspirations», a-t-il indiqué. «Ils ont fait mention, dans le cadre des résolutions, de l’aide décidée en 1979 à Tunis, et dont nous n’avons pratiquement rien obtenu jusqu’à présent», a ajouté M. Boutros. Il a par ailleurs souligné qu’il «ne pouvait prévoir si l’assistance sera fournie ou non», mais a déclaré que la décision du secrétaire général de la Ligue d’assurer le suivi de cette affaire était «encourageante». Au sujet de la reprise du processus de paix et du retrait israélien du Liban-Sud, M. Boutros a affirmé «qu’il était possible d’en discuter longtemps avant d’arriver à une décision capitale». «Personne ne peut en vouloir au Liban s’il accueille avec beaucoup de circonspection les intentions affichées par les dirigeants israéliens, en raison des mauvaises expériences du passé», a-t-il poursuivi. «Cette méfiance doit subsister jusqu’à la mise en application de la résolution 425 du Conseil de sécurité de l’Onu», a ajouté M. Boutros, soulignant «qu’il serait bientôt possible de voir s’il est véritablement question d’un retrait sincère ou piégé». Il a en outre mis l’accent sur le fait que le but d’Israël était de «séparer les deux volets libanais et syrien», mais «l’application de la 425 ne signifie pas la dissociation des deux volets». «Le Liban est très soucieux de préserver cette concomitance et la situation au Liban-Sud est un moyen de pression sur Israël s’il ne procède pas à un retrait», a-t-il conclu. Mgr Sfeir a par ailleurs reçu M. Fouad Makhzoumi, de retour au Liban après une tournée au Canada, avec qui il a procédé à un tour d’horizon des derniers développements sur la scène politique locale, notamment la réunion du conseil de la Ligue arabe à Beyrouth. Concernant sa participation aux prochaines élections législatives, M. Makhzoumi a affirmé qu’il allait présenter sa candidature dans la première circonscription de Beyrouth pour le siège sunnite.
L’ancien ministre Fouad Boutros a déclaré hier que les résolutions prises par les ministres des Affaires étrangères arabes, lors de la réunion à Beyrouth du conseil de la Ligue arabe, étaient «les meilleures auxquelles on pouvait s’attendre». Au cours d’une rencontre avec le patriarche maronite Nasrallah Sfeir à Bkerké, M. Boutros a estimé que ces résolutions...