Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Divers courants soulèvent le cas des réfugiés palestiniens

Des partis et des courants politiques libanais ont adressé hier une série de messages aux ministres arabes des Affaires étrangères réunis à Beyrouth. Le principal concerne le dossier palestinien, véritable source de tracas pour les Libanais qui redoutent l’implantation de dizaines de milliers de réfugiés dans leur pays. Le Courant national libre (porte-parole du courant aouniste), le Front national libanais et l’Union démocrate chrétienne libanaise ont tous trois mis l’accent sur le danger que représente, pour le Liban, l’implantation des Palestiniens sur son sol, dans leurs messages respectifs aux responsables arabes. Ils ont notamment souligné ses répercussions catastrophiques sur la structure du tissu social et sur l’économie libanaise. «Plus de 800 000 Libanais ont émigré depuis 1991. Si la guerre a poussé à l’exode ceux qui avaient peur, la paix de Taëf a encouragé plusieurs autres à partir, mais le plus grave reste que les autorités ont accordé la nationalité libanaise à des centaines de milliers de personnes qui ne le méritent pas, sans se soucier de l’équilibre démographique. L’implantation des Palestiniens aurait sur le Liban l’effet d’une secousse destructrice, étant donné la superficie du pays et sa densité démographique. Ce serait comme si la France accueillait d’un seul coup 15 millions de réfugiés et comme si les États-Unis ouvraient leurs frontières à 60 millions de demandeurs d’asile», a indiqué le CNL, soulignant qu’il est du devoir du gouvernement libanais de prendre contact avec les États concernés pour dégager une solution au problème des réfugiés palestiniens. Abondant dans le même sens, le président de l’UDCL, M. Neemetallah Abi Nasr, a souligné que la densité démographique au Liban est l’une des plus élevées dans le monde, mettant en outre l’accent sur la crise socio-économique qui secoue le pays et qui l’empêche d’accueillir sur son sol des milliers de réfugiés. Le Front national libanais a préconisé un «règlement radical du dossier palestinien». Le FNL a tenu hier une réunion extraordinaire sous la présidence de M. Ernest Karam, au terme de laquelle il a adressé un télégramme aux délégations réunies à Beyrouth. Sur un autre plan, le CNL a appelé à la mise en application des résolutions 425, 426 et 520 du Conseil de sécurité. La première concerne le retrait israélien, la deuxième précise le mécanisme en fonction duquel ce repli devrait avoir lieu et la troisième appelle au retrait des forces syriennes du Liban. Il a aussi exhorté la conférence ministérielle à œuvrer pour que le Liban «prenne au sérieux la décision du gouvernement israélien de retirer ses troupes de la partie sud du pays» et pour qu’il «prenne contact directement avec le secrétaire général des Nations unies afin de s’assurer que la Finul sera capable de se déployer après le retrait israélien dans la région évacuée, conformément à la résolution 426».
Des partis et des courants politiques libanais ont adressé hier une série de messages aux ministres arabes des Affaires étrangères réunis à Beyrouth. Le principal concerne le dossier palestinien, véritable source de tracas pour les Libanais qui redoutent l’implantation de dizaines de milliers de réfugiés dans leur pays. Le Courant national libre (porte-parole du courant...