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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Greenpeace critique le recours aux incinérateurs

Greenpeace a critiqué hier la décision prise la semaine dernière par la commission parlementaire de l’Environnement, qui consiste à conseiller l’achat d’un incinérateur central et de décontaminateurs (machines qui changent les résidus dangereux en ordures ménagères) pour les déchets hospitaliers, tel que recommandé par un rapport du CDR. «Il est impensable de suggérer l’utilisation d’un incinérateur pour traiter les déchets dangereux quand ce genre de combustions est associé à de sérieux dangers sur la santé», a déclaré Zeina el-Hajj, porte-parole de Greenpeace au Liban. Elle a ajouté : «Un incinérateur central n’est pas une option rentable, ni économiquement, ni écologiquement au Liban. Le ministère de l’Environnement devrait élaborer une politique claire qui suggère des alternatives saines comme la décontamination, également recommandée par le rapport du CDR. L’incinération a été associée à des dégâts sur le système immunitaire et sur le système reproductif ainsi qu’au cancer». Le communiqué de Greenpeace précise que «la proposition, faite par le ministère des Municipalités le 29 septembre dernier, de tester une nouvelle technologie appelée «Plasma» n’est qu’une tentative déguisée d’implanter un incinérateur». L’organisation écologique internationale a également mené campagne contre l’emploi d’un incinérateur par Solidère dans la réhabilitation du dépotoir de Normandy. «Toutes nos tentatives de convaincre les autorités libanaises d’adopter des technologies saines sont demeurées lettre morte», a poursuivi Zeina el-Hajj. «Ils tiennent des séminaires pour convaincre le public et la communauté scientifique de choisir des technologies dangereuses. En octobre 1998, une déclaration ministérielle avait annoncé la fin de l’incinération au Liban. Toutefois, les autorités libanaises accordent beaucoup d’importance à des propositions fondées sur les décharges sanitaires et les incinérateurs, en négligeant l’option de la réduction, de la réutilisation et du recyclage des déchets».
Greenpeace a critiqué hier la décision prise la semaine dernière par la commission parlementaire de l’Environnement, qui consiste à conseiller l’achat d’un incinérateur central et de décontaminateurs (machines qui changent les résidus dangereux en ordures ménagères) pour les déchets hospitaliers, tel que recommandé par un rapport du CDR. «Il est impensable de...