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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Paris se réjouit de la décision du gouvernement Barak

Les autorités françaises «se réjouissent» de la confirmation officielle par Israël de retirer son armée du Liban-Sud, mais préférent qu’un tel retrait se fasse «dans le cadre d’un accord global», a déclaré hier la porte-parole du Quai d’Orsay, Mme Anne Gazeau-Secret. «Les autorités françaises se réjouissent de cette décision israélienne d’évacuer le Liban-Sud, conformément à la résolution 425 du Conseil de sécurité de l’Onu», a indiqué la porte-parole. L’expression «autorités françaises» désigne à la fois le gouvernement et la présidence de la République. L’emploi de ce terme par la porte-parole du ministère des Affaires étrangères souligne l’identité de vues sur cette question entre le président Jacques Chirac et le gouvernement de Lionel Jospin. «Il serait préférable, a toutefois ajouté Mme Gazeau-Secret, que ce retrait intervienne dans le cadre d’un accord de paix global» avec la Syrie et le Liban. «Cela reste à nos yeux la solution à privilégier dans l’intérêt de toutes les parties», a-t-elle souligné. Ces déclarations vont dans le même sens que le commentaire des États-Unis. Washington avait salué presque dans les mêmes termes la décision du gouvernement israélien, en mettant l’accent sur le fait que les «intérêts de toutes les parties» seraient mieux atteints «à travers une négociation» en vue d’un accord de paix. Rappelons que le gouvernement israélien avait approuvé à l’unanimité dimanche le plan de son chef, M. Ehud Barak, de retirer d’ici juillet 2000 son armée du Liban-Sud – où elle est présente depuis 22 ans – même en l’absence d’un accord avec Damas et Beyrouth. Le Cabinet n’avait pas toutefois mentionné la résolution 425 de l’Onu en annoncant que son armée «se déploiera le long de la frontière internationale d’ici juillet 2000, d’où elle assurera la sécurité des localités du nord d’Israël». Protestation Par ailleurs, un collectif d’associations libanaises «venu exprimer son désaccord» avec les récents propos controversés du Premier ministre français Lionel Jospin sur le Liban a été reçu (à Paris) par le responsable des relations internationales au Parti socialiste, Henri Nallet. M. Nallet a eu «un échange long et très franc» avec ces associations «représentatives de l’opinion publique libanaise» auxquelles il a réaffirmé les positions du Parti socialiste, selon le communiqué du PS. Ces positions qui «restent inchangées à ce jour» sont «le soutien à la paix entre Israël et la Palestine et l’appui à la construction d’un État palestinien viable», «la restauration de la souveraineté pleine et entière du Liban» et «l’instauration d’une paix juste et globale entre Israël et ses voisins arabes», ajoute le communiqué. Lors d’un récent voyage en Israël, le chef du gouvernement français avait qualifié de «terroristes» les opérations du Hezbollah contre les soldats israéliens, provoquant un tollé dans le monde arabe et au Liban, rappelle-t-on. D’autre part, «le PS se félicite, toujours selon ce communiqué, de la décision du gouvernement israélien confirmant son intention de se retirer du sud du Liban» et rappelle qu’il «s’est depuis longtemps engagé en faveur de la fermeture immédiate des centres de détention illégaux, dont la prison de Khiam», dans la partie occupée du pays.
Les autorités françaises «se réjouissent» de la confirmation officielle par Israël de retirer son armée du Liban-Sud, mais préférent qu’un tel retrait se fasse «dans le cadre d’un accord global», a déclaré hier la porte-parole du Quai d’Orsay, Mme Anne Gazeau-Secret. «Les autorités françaises se réjouissent de cette décision israélienne d’évacuer le...