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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - Mofaz : l'armée israélienne se retirera en combattant Deux nouvelles attaques du Hezbollah, deux nouveaux tués de l'ALS

Le Hezbollah, malgré la confirmation dimanche du retrait israélien de la zone occupée d’ici à juillet, a montré sa détermination à attaquer sans relâche, faisant mardi deux morts et un blessé dans les rangs de l’Armée du Liban-Sud (ALS). Lançant des opérations ayant manifestement pour but de déstabiliser l’ALS et de favoriser «des désertions ou des ralliements», selon un diplomate à Beyrouth, le Hezbollah a bombardé au mortier trois positions de l’ALS et fait exploser une bombe télécommandée au passage d’une de ses patrouilles. Un premier milicien a été tué lors du bombardement de la position de Hardoun dans le secteur occidental de la zone, selon l’ALS. Un deuxième milicien a trouvé la mort dans l’explosion d’une bombe télécommandée au passage d’une patrouille de l’ALS près du village de Houla, dans le même secteur, selon une source des services de sécurité. «Le Hezbollah ne baissera pas la garde tant que les Israéliens ne seront pas partis, et que la Syrie n’y verra pas d’inconvénient», a estimé le diplomate cité, sous le couvert de l’anonymat. Quant au fait que ce soit l’ALS qui prenne les coups les plus durs, cet expert a rappelé que la milice «est déployée en premier échelon». Les quelques centaines de soldats israéliens ne tiennent que sept positions dans la zone, tandis que les miliciens de l’ALS, qui se présentent comme des «alliés» et non des supplétifs de l’armée israélienne, occupent 18 fortins. Dans le but de réduire les pertes, l’ALS a abandonné depuis le début de l’année deux positions particulièrement exposées dans le secteur central, à Kfar Houna et Soujoud. Depuis le début de l’année, l’ALS a eu 13 tués, y compris son numéro 2, Akl Hachem, tué le 30 janvier dans un attentat devant sa maison. Durcissement à l’égard de l’ALS Par ailleurs, après avoir crié victoire à l’annonce du retrait israélien, le Hezbollah a durci sa position à l’égard des quelque 2 500 membres de l’ALS. La formation intégriste a appelé lundi les pays tiers «à refuser d’accorder l’asile politique à ceux qui collaborent avec l’ennemi sioniste» et que son offre «de pardonner aux collaborateurs repentis ne tient plus après l’annonce de la décision de retrait israélien». Refusant toute clémence envers les miliciens de l’ALS qui déserteraient, le Hezbollah a annoncé également que «tout agent qui a servi l’occupation sioniste devra répondre légalement de ses actes», et «les condamnations devront être sans pitié ni pardon». «Le repentir est sans objet depuis la décision sioniste (de retrait)», a annoncé un communiqué de la formation. Le chef d’état-major de l’armée israélienne le général Shaul Mofaz a affirmé hier, pour sa part, qu’il s’attendait à la poursuite des attaques du Hezbollah contre les positions de l’armée israélienne situées en territoire israélien, après le retrait israélien, lors d’une intervention devant la commission de la Défense et des Affaires étrangères du Parlement. Selon le général, des localités frontalières israéliennes risquent d’être touchées au cours de ces attaques dans la mesure où les positions militaires seront situées à proximité pour les protéger. À propos de l’organisation du retrait lui-même, le général a révélé que l’état-major avait étudié lundi un scénario au terme duquel les militaires israéliens se retireront en combattant. «Cette opération ne s’apparentera pas à une promenade dans la nature», a prévenu le général selon la radio. Le chef d’état-major a également estimé que le Hezbollah allait accorder la priorité aux attaques contre l’Armée du Liban-Sud (ALS).
Le Hezbollah, malgré la confirmation dimanche du retrait israélien de la zone occupée d’ici à juillet, a montré sa détermination à attaquer sans relâche, faisant mardi deux morts et un blessé dans les rangs de l’Armée du Liban-Sud (ALS). Lançant des opérations ayant manifestement pour but de déstabiliser l’ALS et de favoriser «des désertions ou des ralliements»,...