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Actualités - CHRONOLOGIE

Armée Rouge - De la prison de Roumié à celle de la Sûreté générale Sit-in ouvert des partisans de Kozo Okamoto à Sanayeh

En principe, c’est demain mercredi que l’on devrait être fixé sur le sort des 5 Japonais, membres de l’Armée rouge, qui achèvent ainsi de purger une peine de prison de trois ans pour faux et usage de faux. Mais la commission d’asile politique (présidée par le vice-président du Conseil Michel Murr et ayant pour membres le directeur de la Sûreté générale, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et le directeur général du ministère de la Justice) souhaitant gagner un peu de temps, ils devront attendre quelque peu encore en effectuant un court séjour à la prison de la Sûreté générale. De héros de la cause arabe (ou terroristes internationaux, selon le camp auquel on appartient), ils ne seront plus que de vulgaires étrangers séjournant au Liban sans papiers et, après avoir côtoyé les divers criminels de la prison de Roumié, ils frayeront ainsi avec les Soudanais, les Égyptiens, les Indiens et autres Sri Lankais qui hantent les geôles du siège de la Sûreté générale en attendant soit l’expatriation soit la régularisation de leurs permis de séjour. Les ennuis de Kozo Ahmed Okamoto, Masao Pablo Adachi, Haro Wako, Kazuo Bassel Tohira et Mariko Mariam Yamamoto avec la justice libanaise ne sont pas encore terminés. Aucun des États, arabes et autres, sollicités officieusement (car selon les autorités aucune demande officielle n’a été faite), n’a manifesté le désir de les accueillir alors que les autorités japonaises ont clairement exprimé leur mécontentement face au refus libanais de les extrader, allant même jusqu’à menacer de revoir le montant des aides accordées au Liban. Famille et santé En un mot, le Liban est coincé…D’autant que les nombreux «fans» des Japonais ne désarment pas. Sur une initiative du comité des amis de Kozo Okamoto (présidé par Hadi Bekdache), une cinquantaine de jeunes ont décidé de tenir un sit-in ouvert jusqu’à ce que la commission du Droit d’asile se décide à se réunir et à accorder ce droit aux 5 Japonais. Depuis hier, ils se sont installés devant le siège du ministère de l’Intérieur à Sanayeh et affirment ne pas vouloir s’en aller avant d’obtenir gain de cause. Dans certains milieux officiels, on laisse entendre que l’asile pourrait être accordé à Kozo Okamoto, unique survivant de l’attaque de l’aéroport de Tel-Aviv en 1972, et à Masao Adachi qui vient d’épouser la Libanaise Oumayya Abboud. En tout cas, les dossiers seront examinés séparément par les membres de la commission du Droit d’asile et certains éléments peuvent être pris en considération, notamment le fait pour Adachi d’avoir désormais une famille au Liban ainsi que l’état de santé d’Okamoto… Toujours est-il que le feuilleton commencé en 1997 n’est pas près de connaître son épilogue.
En principe, c’est demain mercredi que l’on devrait être fixé sur le sort des 5 Japonais, membres de l’Armée rouge, qui achèvent ainsi de purger une peine de prison de trois ans pour faux et usage de faux. Mais la commission d’asile politique (présidée par le vice-président du Conseil Michel Murr et ayant pour membres le directeur de la Sûreté générale, le...